La croix de l'église des franciscains (Saint-Charles de Limoilou) à Québec, adjacent au couvent des capucins. |
Ainsi font les gens dont nous parlons. Ils savent que nous subissons des épreuves, mais ignorent pourquoi nous les supportons. Ils ne considèrent que nos souffrances. Ils voient les luttes dans lesquelles nous sommes engagés et les dangers qui nous menacent. Mais les récompenses et les couronnes leur restent cachées, non moins que la raison de nos combats.
Comme l’affirme saint Paul : « On nous croit démunis de tout, et nous possédons tout » (2 Co 6,10).
Pour ce qui nous regarde, quand nous sommes soumis à l’épreuve à cause du Christ, supportons-la vaillamment, bien plus, avec joie.
Si nous jeûnons, bondissons de joie comme si nous étions dans les délices.
Si l’on nous outrage, dansons allègrement comme si nous étions comblés d’éloges.
Si nous subissons un dommage, considérons-le comme un gain.
Si nous donnons au pauvre, persuadons-nous que nous recevons.
Avant tout, rappelle-toi que tu combats pour le Seigneur Jésus. Alors tu entreras de bon cœur dans la lutte et tu vivras toujours dans la joie, car rien ne nous rend si heureux qu’une bonne conscience.
-Saint Jean Chrysostome, Homélie sur la Deuxième lettre aux Corinthiens.