samedi 26 novembre 2016

Quand Castro séduisait Trudeau

Fidel Castro accompagné de Pierre-Elliot Trudeau


Partisan de Fidel Castro, Trudeau fut appréhendé par le garde-côte officiel des États-Unis en 1960, en rade de Key West, alors qu'il essayait de se rendre à Cuba en canot! Depuis sont voyage en Chine en 1950, Trudeau était catalogué comme "persona non grata"... Un indésirable. Comme son idole Mao Tsé-Toung, ce qu'il veut vraiment, c'est le pouvoir.

En effet dit Trudeau: "L'expérience de ce super stratège Mao Tsé-Toung pourrait nous amener à conclure que, dans un pays aussi vaste et hétérogène, la possibilité d'établir des bastions socialistes dans certaines régions est la meilleure chose... Le socialisme dans une seule province va s'infiltrer dans l'autre, dit-il. Mais si les séparatistes ont du succès - si une province devient un pays étranger - alors le développement est rendu plus difficile."

D'un autre côté reprend Trudeau, "sans le degré d'autonomie des provinces comme le fédéralisme le permet, le fédéral serait confronté à la tâche difficile d'imposer le socialisme partout. Le fédéralisme permet qu'il soit fait province par province, c'est pourquoi il veut une autonomie suffisante, mais pas trop".

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Il fut le premier leader occidental à visiter officiellement l'île de Cuba en 1976, malgré l'embargo décrété par les américains. Sous son administration, le gouvernement canadien a adopté des mesures permettant l'abolition de la peine de mort en 1975, la reconnaissance diplomatique de la Chine communiste en 1970 deux ans avant que les américains n'en fasse autant. Lorsque Trudeau est devenu Premier ministre du Canada, il a créé une agence de propagande fédérale nommée Information Canada, et a mis à sa tête un communiste notoire bien connu au Québec, Jean-Louis Gagnon.

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Igor Gouzenko
Igor Gouzenko ce valeureux et éminent russe, qui a risqué sa vie pour sauver le Canada et le monde libre de graves problèmes et de l'exécrable dictature communiste, a dit de notre Pierre-Elliot Trudeau, dans son mémorandum intitulé: Trudeau, a potential Castro, "He is careful not to call himself a communist." (Il fait bien attention de ne pas se dire communiste.)

Igor précisera davantage cette affirmation en se basant sur un témoignage assermenté de Mlle Elizabeth Bentley devant une commission d'enquête sur les réseaux d'espionnage soviétiques aux États-Unis, accusant Lester B. Pearson, alors qu'il travaillait à l'ambassade canadienne de Washington durant la dernière guerre mondiale, d'avoir transmis des "informations vitales à son réseau rouge d'espionnage par l'intermédiaire d'un jeune et riche communiste canadien, membre de son réseau."

Igor Gouzenko, qui connaissait les ramifications des réseaux d'espionnage soviétiques au Canada, a écrit dans son mémorandum: "Trudeau correspond parfaitement à cette description d'un jeune et riche Canadien.".

Gouzenko, transfuge soviétique en danger de mort.
De plus, Igor Gouzenko recommande aux délégués du Parti libéral réunis en congrès à Ottawa, en avril 1968, pour élire un nouveau chef au Parti libéral du Canada, de ne pas choisir le "socialiste radical" Pierre-Elliot Trudeau. Si Igor Gouzenko a pris la peine de dénoncer Trudeau comme "socialiste radical" et "potentiel Castro", et sachant que ce prétendu catholique a rejeté le magistère de l'Église parlant par la voix du pape Pie XI, on peut comprendre, sans le justifier en rien, que Trudeau ait pu parler de la dictature qui a été imposée  à la Chine comme d'une "réussite idéologique" et qu'il ait passé sous silence l'aide que la Chine Rouge de Mao a apporté à tous les mouvements révolutionnaires d'Asie, à commencer par la Corée du Nord en 1950, l'invasion barbare du Tibet, la misère incroyable des ouvriers et des paysans chinois, le commerce d'opium de la Chine rouge, la destruction de la famille chinoise et enfin le mépris absolu des droits individuels dans l'enfer de son idole Mao Tsé-Toung.


David Philipps  - Le Canada français sous le joug des imposteurs