Sur la messe
Ils concélèbrent la nouvelle messe et même la célèbrent, et ne nient plus son opposition à la foi catholique.
Mgr Rifan concélèbre dans « le rite ordinaire » |
Le concile Vatican II
Ils publient des ouvrages pour prouver que la déclaration du concile Vatican II sur la liberté religieuse est en pleine conformité avec la Tradition. (R. P. Basile du Barroux et les dominicains de Chéméré)
Ils approuvent le nouveau Catéchisme de l’Église catholique publié en 1992 et son Compendium publié en 2005 : l’un et l’autre reprennent les erreurs du Concile sur la liberté religieuse, l’œcuménisme, la collégialité et d’autres encore.
Ils se réfèrent au nouveau Code de Droit Canon de 1983 qui met en application les réformes du Concile Vatican II dans la vie de l’Église.
Ils écoutent en communauté la lecture des méditations du chemin de Croix du “bienheureux” Jean-Paul II. (Le Barroux, Lettre aux Amis, été 2011)
Ils jugent mauvais le communiqué publié par le supérieur de la Fraternité Saint Pie X le 12 septembre 2011. Le supérieur, M. l’abbé de Cacqueray y dénonce la réunion interreligieuse d’Assise, célébrée en mémoire des 25 ans de la première du genre, le 27 octobre 1986. M. l’abbé de Tanoüarn, lui, vole au secours de celle de 2011 : « Lorsque le pape demande aux religions de se concevoir elles-mêmes comme un service de paix et non comme une caution de violence […] il accomplit un geste important et légitime. » Comme si les papes n’avaient pas depuis longtemps condamné les réunions interreligieuses, comme si le faux (fausses religions) pouvait servir le bien et la paix (encyclique Mortalium animos de Pie XI)
Les canonisations scandaleuses
« ...enfin, et j'en terminerai là, je vous ai donné la position de l'Eglise : Jean XXIII et Jean-Paul II sont au Ciel. » -Abbé Jean-Baptiste Moreau, FSSP
La Fraternité Saint Pierre « se réjouit de la reconnaissance de la sainteté de deux des successeurs de
Un « saint » à l'oeuvre... |
La Rome actuelle
13 octobre 2016, statue de Luther au Vatican |
« Discerner ce qui est bon et s’en tenir
Jean-Paul II était, sans problème le Curé de l’univers et Dieu sait s’il a fait tourner la boutique ! Le pape François, de façon encore plus ambitieuse, conçoit son rôle comme celui d’un directeur de conscience universel. Il prêche au monde les exercices spirituels de saint Ignace. Il essaie de s’adresser à chacun et de lui dire ce qu’il doit faire pour avancer vers Dieu. Pas question de lui fermer la porte au nez ! Il faut le conduire, par un chemin personnel. Ce n’est pas facile pour un pape de prendre cette attitude, que l’on rencontre surtout au confessionnal.[...]
François veut être aussi l’homme de chacun, prenant les gens là où ils en sont. Son maître mot est celui de saint Ignace : le discernement. Il s’agit pour lui d’aider ceux qui s’approchent de lui, fidèles ou non, à discerner ce qui est bon dans leur vie et à s’y tenir. Il tend à les aider à faire l’expérience de Dieu, comme le fait le prédicateur des Exercices spirituels de saint Ignace, qui enseigne toujours la deuxième annotation de ces Exercices : « Ce n’est pas le fait de savoir beaucoup qui remplit et satisfait l’âme, mais le fait de sentir et de savourer les choses intérieurement » (AL 207).[...]
Conclusion
Finissions ici avec une lettre de mgr Lefebvre à propos de l'assistance à la messe avec indult:
« A votre bonne lettre, reçue hier à Saint Michel, je réponds aussitôt pour vous dire ce que je pense au sujet de ces prêtres qui reçoivent un « celebret » de la Commission Romaine, chargée de nous diviser et de nous détruire.
Il est évident qu'en se mettant dans les mains des autorités actuelles conciliaires, ils admettent implicitement le Concile et les Réponses qui en sont issues, même s'ils reçoivent des privilèges qui demeurent exceptionnels et provisoires. Leur parole est paralysée par cette acceptation. Les Evêques les surveillent !...
C'est bien regrettable que ces prêtres ne prennent pas conscience de cette réalité. Mais nous ne pouvons pas tromper les fidèles.
Il en est de même pour ces « messe traditionnelles... ! » organisées par les conciliaires. Elles sont célébrées entre deux messes conciliaires. Le prêtre célébrant dit aussi bien la nouvelle que l'ancienne. Comment et par qui est distribuée la sainte Communion? Quelle sera la prédication? etc.
Ces messes sont des « attrape-nigauds » qui entraînent les fidèles dans la compromission!
Beaucoup ont déjà été abandonnées. Ce qu'ils doivent changer, c'est leur doctrine libérale et moderniste. Il faut s'armer de patience et prier. L'heure de Dieu viendra.
Que Dieu vous accorde de saintes fêtes de Pâques.
Bien cordialiement in Christo et Maria
+Mgr Marcel Lefebvre »