dimanche 17 juillet 2016

Le Tocsin - Des syndicats suspects; Encore les francs-maçons



Extrait de la chronique Le Tocsin de la revue Le Carillon - No.10 - Le libéralisme

« La franc-maçonnerie, sans qu’on y prît garde, a donc créé autour d’elle une multitude de sociétés dans lesquelles elle répand ses suggestions, de même que le pouvoir occulte les répand chez elle. »
- Mgr Delassus, La conjuration antichrétienne

La propagande distribuée dernièrement, à l’occasion du maraudage des syndicats québécois du secteur de la construction, attirait notre attention sur une tendance syndicale particulière :

L’utilisation de la symbolique maçonnique au sein des unions de travailleurs.

Effectivement, sur la brochure du Conseil Provincial International Construction figure en vedette le compas et l’équerre frappés de la devise « Labor vincit omnis », de quoi soulever quelques questions sur d’éventuelles allégeances occultes.

Sur le site d’un chapitre anglophone de la même union ouvrière internationale, le United Brotherhood of Carpenters, on retrouve une explication du symbole. Ces derniers ne mentionnent nullement la maçonnerie, mais donnent, grosso modo, la même définition des symboles :

« L’équerre : Elle signifie le désir pour l’organisation de vivre selon la règle d’or (golden rule), de traiter les autres comme nous voulons être traités.

Le compas : Il indique que notre mission est d’entourer les membres de meilleures conditions sociales, morales et intellectuelles. »

Pour la majorité des ouvriers qui ne connaissent pas la symbolique maçonnique, tout cela ne signifie pas grand-chose. Heureusement, un autre syndicat, dans un autre secteur de production, est là pour clarifier les choses.

L’Association Internationale des Machinistes et des Travailleurs et Travailleuses de L’Aérospatiale (A.I.M.T.A), syndicat des constructeurs d’avions, entre autres, arbore lui aussi le compas et l’équerre au beau milieu de son emblème.

Sur le site web d’un de ses chapitres canadiens, le syndicat explique pourquoi il est organisé en loges sous une grande-loge, et pourquoi il utilise généralement un lexique maçonnique. En revanche, il ne donne aucune explication pour le choix du fameux duo d’instruments :

« Le terme de “Loge” emprunté à la société secrète des Francs-Maçons démontre qu’en des temps pas si lointains, les syndicats devaient oeuvrer dans la clandestinité. »

Les grands érudits chrétiens nous avaient prévenus, la franc-maçonnerie est programmée pour saper toutes les institutions.

-Kenny Piché