I.
Infiltration directe
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Le père Kolbe |
Dès
le XVIII
e siècle, la franc-maçonnerie « comptait
dans son sein, non seulement des prêtres séculiers, mais des
moines ; non seulement des subordonnés, mais des chefs, des
prieurs, des abbés et des évêques ».
Plus
proche de nous est le cas du Cardinal Rampolla vraisemblablement
franc-maçon, et qui eût été élu pape à la mort de Léon XIII,
si l'empereur d'Autriche n’avait mis son veto.
Ces
faits, qui n'ont malheureusement rien d'exhaustif, montrent une
infiltration directe de la franc-maçonnerie dans l’Église, par
l'affiliation de certains clercs. Ce fait est certain. Quant à
savoir qui s'est ainsi jeté dans la secte, la plupart du temps, il
est très difficile de savoir quelle est la part de vérité dans les
listes qui nous sont parvenues.
II.
Infiltration indirecte
Celle-ci
est plus facile à voir que la précédente. Il s 'agit de la
contamination progressive des catholiques par les idéaux
maçonniques. On distingue, au sein de la franc-maçonnerie « deux
courants habituellement appelés rationalisme et occultisme […] ;
il n'y a pas égalité entre ces deux courants puisque […]
l'occultisme est réservé aux grades supérieurs, le rationalisme
reste l'apanage des grades inférieurs. »
A.
Le rationalisme
Les
francs-maçons propagent ouvertement le rationalisme. C'est le
dissolvant de l'ordre chrétien et de tout ordre naturel ; c'est
la reconstruction d'un « monde nouveau » sans Dieu, sous
la présidence de l'O.N.U. Dans son ouvrage déjà cité, Arnaud de
Lassus décrit en détail cet aspect de l'idéologie maçonnique.
Nous n'en retiendrons ici que ce qu'on a appelé les « idées
libérales » et la trilogie « liberté, égalité,
fraternité ». Voici ce qu'en dit l'abbé Péreau, qui avait
longuement fréquenté les loges : « L’Ordre des
francs-maçons est donc une société qui, sous le titre spécieux de
la fraternité la plus étroite, réunit ensemble, et dans les
mêmes vues, une infinité de personnes, sans que la diversité de
caractères de penchants, ou de religion y apporte aucun obstacle. »
De même : « Toute religion y conserve ses droits :
le catholique et le protestant, le juif et le chrétien, s'y
réunissent sous le même étendard. » Quant aux deux autres
termes, voici ce qu'en rapporte Mgr Delassus : « L'égalité
parfaite ne doit se trouver que dans la liberté totale, dans
l'indépendance de chacun, à l'égard de tous, après la rupture
définitive des liens sociaux. » L'application de l'idéologie
révolutionnaire aboutit à un chaos social apparent, paravent d'une
dictature maçonnique implacable, comme l'a bien montré l'auteur
anonyme du Décalogue de Satan. « Égalité et liberté ;
tous les hommes sont égaux et frères [lit-on dans un ouvrage de
Monsieur Gustave Bord], tous les hommes sont libres ; c'était
là l'essence de notre code, tout l'objet de nos vœux, tout notre
grand secret. » Ainsi formulée, cette doctrine n'est autre que
le libéralisme absolu, c'est-à-dire le libéralisme logique avec
lui-même, avec son principe de base : l'émancipation vis-à-vis
de Dieu et de tout ordre naturel et surnaturel.
1. Première
phase de l'infiltration : le libéralisme catholique
Au
XIXe siècle, après la tourmente révolutionnaire se fait
jour un mouvement souhaitant la
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Félicité de Lamennais, catholique libéral |
réconciliation entre l’Église et
la Révolution : c'est le catholicisme libéral. Tout en
admettant les principes du libéralisme, qu'il désigne comme « les
acquis de 1789 », dans son inconséquence, il n'en accepte pas
toutes les applications. « Cette funeste erreur naquit d'un
désir exagéré de concilier et de faire vivre en paix des doctrines
forcément inconciliables et ennemies, du fait même de leur propre
essence. » L'essence du libéralisme catholique est une erreur
sur la nature de l'acte de foi. Le catholique libéral adhère à la
doctrine catholique non pas parce que c'est la vérité objective,
mais parce que cela lui semble bon. C'est tout ce que recherche la
franc-maçonnerie : catholique, oui, mais à la sacristie. On
admettra même l'expression publique du culte, mais pourvu qu'on
accepte la légitimité de toutes les autres religions. On trouve ici
la laïcité prônée aujourd'hui.
Les
conséquences de ce libéralisme mitigé, c'est que les catholiques
finissent par admettre les principes maçonniques et passent ainsi
dans le camp de la Révolution, qui réussit à « se faire
aimer de ceux-là même dont elle est la plus mortelle ennemie, et
cette même autorité que la Révolution s'apprête à immoler
l'embrasse stupidement avant d'en recevoir le coup fatal ».
(Joseph de Maistre)
Une
conséquence plus profonde est que la foi est privée de son
fondement : l'autorité de Dieu, remplacée par le jugement du
croyant.
Le
libéralisme catholique sera condamné par Grégoire XVI (Mirari
vos, 1832) et par Pie IX (Quanta Cura et le Syllabus,
1864). Mais la contamination des esprits poursuivra son cours.
2. Deuxième
phase : le modernisme
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Teilhard de Chardin : moderniste |
Vient
ensuite la crise moderniste (1907). Le modernisme synthétise le
libéralisme catholique en un système parfaitement cohérent mais
dévoyé. Il est facile de reconnaître en lui la révolte de
l'esprit coupé de son Dieu (agnosticisme) et se fabriquant sa
religion (immanence). La religion devient purement affaire de
conscience personnelle. Saint Pie X repoussera efficacement les
modernistes dans leurs retranchements, retardant de quelques
décennies le triomphe des ennemis de l’Église.
3. Troisième
phase : la Révolution en tiare et en chape
Enfin,
le courant libéral-moderniste poursuit son action avec le Concile
Vatican II. On reconnaît aisément à travers les trois nouveautés
proclamées par le Concile la trilogie révolutionnaire :
La
liberté religieuse, affirmée comme un droit de la personne humaine
à n'être pas empêchée d'agir selon sa conscience ; ce qui
revient à mettre toutes les religions sur le même pied et à leur
accorder les mêmes droits. Voici ce qu'en dit Léon XIII :
« A lui seul ce principe suffit à ruiner toutes les religions
et particulièrement la religion catholique, car, étant la seule
véritable, elle ne peut, sans subir des injures et des injustices,
tolérer que les autres religions lui soient égalées ».
« Il n'est pas permis d'exposer aux yeux des hommes ce qui est
contraire à la vertu et à la vérité, et bien moins encore de
placer cette licence sous la tutelle de la protection des lois. »
La liberté religieuse reste un thème à l'ordre du jour :
« Ce que je trouve fascinant aux États-Unis, dit Benoît XVI,
c'est qu'ils ont commencé avec un concept positif de laïcité, car
ce nouveau peuple était composé de communautés et de personnes
qui avaient fui les Églises d’État et voulaient avoir un État
laïc qui offre des possibilités à toutes les confessions, pour
toutes les formes de pratiques religieuses. »
La
collégialité, selon laquelle l’Église tend à prendre la forme
d'une fédération de diocèses. Le nouveau droit canon attribue au
collège épiscopal un pouvoir quasi-équivalent à celui du Pape.
On reconnaît l'idée d' « égalité » qui a
inspiré ce changement. Ceci est encore plus manifeste dans l'idée
qu'on se fait de l’Église. Celle-ci serait avant tout une
« communion » de fidèles revivant l’expérience du
Christ. Les prélats ne sont que « le signe et l'instrument du
rassemblement eschatologique ». L’Église ne serait qu'une
démocratie, consacrant l'égalité prônée par la Révolution.
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Rencontre relativiste d'Assise 1986 |
L’œcuménisme
au sens large recherchant une unité du genre humain transcendant
toutes les religions. « La nostalgie de l'unité des chrétiens
[œcuménisme proprement dit], nous dit en 1963 Mgr Wojtyla, fait
corps avec celle de l'unité de tout le genre humain [œcuménisme
au sens large]. La nouvelle conception de l'idée du peuple divin a
pris le relais de la vieille vérité sur la possibilité de
rédemption en dehors des frontières visibles de l’Église. Cette
donnée montre l'attitude de l’Église envers les autres
religions, qui est basée sur la reconnaissance des valeurs
spirituelles, telles que l'islam, le bouddhisme, l'hindouisme...
L’Église veut entreprendre le dialogue avec les représentants de
ces religions. Et ici, le judaïsme occupe une place tout à fait
particulière. » Quarante-cinq ans plus tard, son successeur
sur le siège de Pierre lui fait écho : « Le but le plus
ample du dialogue est de découvrir la vérité. Quelle est
l'origine de l'humanité et quelle est sa destinée ? Qu'est-ce
que le bien et qu'est-ce que le mal ? Qu'est-ce qui nous attend
à la fin de notre existence terrestre ? Ce n'est qu'en
étudiant ces très profondes questions que nous pourrons assurer
une base solide à la paix et à la sécurité de la famille
humaine. […] Devant ces questions concernant l'origine et la
destinée de l'humanité, le christianisme propose Jésus de
Nazareth. Nous professons qu'il est le logos éternel qui
s'est fait chair pour réconcilier l'homme avec Dieu et révéler la
raison cachée de toutes choses. C'est lui que nous introduisons
dans le forum du dialogue interreligieux. Le désir ardent de
marcher sur ses pas engage les chrétiens à ouvrir leur esprit et
leur cœur au dialogue. » Autrement dit, toutes les religions
doivent rechercher ensemble une réalité qui reste encore
inconnue ; la dernière phrase citée signifie clairement que
pour suivre l'exemple du Christ, il faudrait s'ouvrir aux fausses
religions, jusqu'ici toujours condamnées comme ayant été
suscitées par le démon pour perdre les âmes. Le but de ce
dialogue est la paix sur terre, et l'unité de la « famille
humaine ». On est loin de la doctrine évangélique
(« Quiconque ne croira pas sera condamné »), et du
dogme « hors de l’Église, pas de salut ». En
revanche, on est en plein dans la fraternité maçonnique telle
qu 'elle est décrite par l'abbé Péreau.
B. L’occultisme
Une autre trace de l'influence
maçonnique au sein de l’Église, c'est la pénétration
progressive d'idées issues des doctrines ésotériques parmi les
catholiques. « Les occultistes politiciens de la
franc-maçonnerie ont des inspirateurs : ce sont les occultistes
des Loges, les amateurs et les professionnels de la Haute Science. »
L'occultisme est un ensemble de
sciences réservées en principe à des initiés ; ces sciences
portent aussi le nom de « gnose ». La gnose est la
« théologie de la religion universelle, que les congrégations
initiatiques mettent progressivement en place. Plus précisément,
pour un chrétien, la gnose apparaît comme un christianisme inversé,
dans lequel Lucifer prend la place de Notre-Seigneur Jésus-Christ ».
Or voici ce qu'écrit Paul A.
Fischer : « A de multiples reprises, "Morals
and Dogma" insiste sur le fait que la franc-maçonnerie est une
religion basée sur la philosophie juive occulte qui se trouve dans
la kabbale. La kabbale, quant à elle, est la tradition ésotérique
des juifs. Ainsi donc, l'âme de la franc-maçonnerie est cette
doctrine ésotérique qu'elle tente de substituer à la foi
catholique.
Que
la secte ait cherché à « insuffler » cette science
parmi les hommes d’Église, il est aisé de le constater :
« Vous jugerez l'arbre à ses fruits ». Or, ce que l'on
constate, c'est l'adoption progressive des idées de la kabbale par
les théologiens. L'abbé Meinvielle en donne la démonstration dans
son ouvrage, (De la
cabale au progressisme
Cadillac, Ed Saint Rémi) où sont particulièrement exposées les
doctrines de Teilhard de Chardin, Karl Rahner, Congar, Schillebeeckx,
Chenu. Parmi les erreurs les plus graves, se trouve l'atténuation,
voire la disparition, de la distinction entre nature et grâce, donc,
la sécularisation du christianisme, un rapport faussé entre
l’Église et le monde. En effet, « il est évident que dans
toutes leurs tentatives, il y a eu dessein d'amollir l’Église et
de l'adapter au monde, au monde moderne. Or tel est précisément le
but du modernisme, et ce but n'est autre que la construction du
système gnostique. » De même, « tout modernisme et tout
progressisme poussent l’Église à se fondre avec le monde, afin de
faire d'elle un épiphénomène ou un produit qui émane du
monde même. Aussi, n'est-ce pas un hasard que toutes les erreurs
qu'on voit poindre dans le progressisme actuel aboutissent à la
sécularisation ou modernisation du christianisme […] C'est ici que
s'enracine essentiellement le caractère gnostique et cabalistique du
progressisme. »

L'auteur précise que le progressisme
procède en deux étapes. Il y a la phase actuelle , celle d'un
système gnostique en cours de formation. « En affaiblissant
les fermes vérités de la foi, les
théologiens détruisent la
cohérence des dogmes chrétiens ; ceux-ci, ne se trouvant plus
articulés dans une synthèse et une architecture catholiques, sont
susceptibles de s'articuler et de s'unifier dans une autre synthèse
qui les vide du contenu que la théologie catholique leur assigne
jusqu'à maintenant. » En effet, tous les dogmes se tiennent, ;
toucher à l'un, c'est toucher à tous les autres. La deuxième étape
est celle d'un « système gnostique achevé et complet tel le
teilhardisme ». Nous y courons, si les erreurs des nouveaux
théologiens ne sont pas bannies. En effet, de même qu'il y a une
cohérence dans la vérité, il y a une logique dans l'erreur. « Dans
toute l'histoire humaine, il n'y a que deux modes fondamentaux de
penser et de vivre : l'un est catholique […] ; l'autre,
gnostique et cabalistique, alimente les erreurs de tous les
peuples. »
Voici comment, tel l'astre nommé
« absinthe » qui pollue le tiers des eaux, les changent
en absinthe, et dont « bien des gens moururent », les
erreurs de la kabbale dont les adeptes de la secte sont les champions
ont infecté l'esprit des théologiens. Or ce furent ceux-ci qui
firent le concile Vatican II, que l'on a appelé le « concile
des théologiens ». Certains parmi eux, ont été ensuite créés
cardinaux ; leurs erreurs ont hélas triomphé dans l'esprit de
la hiérarchie de l’Église. Voilà la situation actuelle, et la
machiavélique avancée de la franc-maçonnerie dans l’Église.
Pour conclure sur cette infiltration
des idées maçonniques dans l’Église : « La
situation est extrêmement grave, dit Mgr Marcel Lefebvre, car il
semble bien que la réalisation de l'idéal maçonnique soit
accomplie par Rome même, par le Pape et les cardinaux. Les
francs-maçons ont toujours désiré cela, et ils y parviennent non
plus par eux, mais par les hommes d’Église eux-mêmes. »
Commentant ces paroles, Mgr Fellay
ajoute : « Mgr Lefebvre parlait ici de Jean-Paul
II ; nous avons maintenant Benoît XVI, dont je peux vous
assurer qu'il est profondément anti-maçonnique, et cependant il
accomplit leur jeu et leur plan. C'est impressionnant![...] C'est
diaboliquement fort ! »
Enfin, nous avons le témoignage des
francs-maçons eux-mêmes. Au moment même du concile Vatican II, le
baron Yves Marsaudon, 33e degré de la Grande Loge de
France, écrivait : « Pie IX, Léon XIII même sont
désormais, nous n'oserions dire condamnés, mais singulièrement
oubliés... Aujourd'hui, on parle non seulement de rapprochement mais
- c'est cela la révolution
de Jean XXIII - de liberté de conscience. Nous ne pensons pas qu'un
franc-maçon digne de ce nom, et qui s'est lui-même engagé à
pratiquer la tolérance, ne puisse se féliciter sans aucune
restriction des résultats irréversibles du concile. […] Ils [les
catholiques] ne devront pas oublier que tout chemin mène à Dieu, et
se maintenir dans cette courageuse notion de liberté de pensée,
qui, partie de nos loges maçonniques, s'est étendue magnifiquement
au-dessus du dôme de Saint-Pierre. »
Et après l'incroyable rencontre
inter-religieuse d'Assise (renouvelée ensuite maintes fois), le
Grand Maître du Grand Orient d'Italie, Armando Corona jubile :
« La sagesse maçonnique a établi que personne ne peut-être
initié s'il ne croit pas au Grand Architecte de l'Univers, mais que
personne ne peut être exclu de notre famille à cause du Dieu dans
lequel il croit et de la façon dont il l'honore. C'est à cet
inter-confessionnalisme que l'on doit l'excommunication que nous
avons subie en 1738 sous Clément XII. Mais l’Église était
certainement dans l'erreur, s'il est vrai que, le 27 octobre 1986,
l'actuel Pontife a réuni à Assise des hommes de toutes les
confessions religieuses pour prier ensemble pour la paix. Et que
cherchaient nos Frères, sinon l'amour entre les hommes, la
tolérance, la solidarité, la défense de la dignité de la personne
humaine, lorsqu'ils se réunissent dans les Temples, se considérant
égaux, au-dessus des fois politiques, des fois religieuses, et de la
couleur de leur peau? »
III Conclusion
Les faits parlent d'eux-mêmes. Ils
nous montrent la réalisation de ce que Mgr Delassus appelait « le
suprême attentat » : parvenir à « l'anéantissement
du catholicisme ». Certes le catholicisme tient
e et XXe siècles, mettant
en place la forme de société que nous avons sous les yeux, le monde
évolue vers une « théocratie » d'envergure mondiale. Le
phénomène religieux, poursuivi pendant les derniers siècles pour
abattre le catholicisme dynastique, resurgit aujourd'hui, sous la
direction des sociétés secrètes, elles-mêmes gouvernées par une
autorité occulte. Celle-ci assigne à chaque religion sa place et
son rôle dans l'établissement du règne ouvert de Satan.
Aujourd'hui plus que jamais se vérifient ces paroles du Père
Emmanuel : « L'homme s'agite sur terre ; mais il est
mené par des puissances qui ne sont pas de la terre. A la surface de
l'histoire, l’œil saisit des bouleversements d'empires […]
En-dessous, la foi nous fait suivre le grand antagonisme entre Satan
et Notre-Seigneur ; elle nous fait assister aux ruses et aux
violences de l'Esprit immonde, pour rentrer dans la maison de
laquelle l'a expulsé Jésus-Christ. A la fin, il y rentrera, et il
voudra éliminer Notre-Seigneur. Alors les voiles seront déchirés,
le surnaturel éclatera partout ; il n'y aura plus de politique
proprement dite ; un drame exclusivement religieux se
développera et enveloppera l'univers entier. »
toujours, mais
il est frappé à la tête. Par une habile substitution, ses chefs
propagent les doctrines des loges sous l'apparence de termes
catholiques. « La Révolution dans l’Église, c'est la
Révolution en permanence, c'est le renversement obligé des trônes
et des dynasties. » Après les bouleversements sociaux et
économiques des XIX
Terminons
par un propos de Robert Muller, théosophe, qui nous annonce à quel
prix s'achèvera cet édifice : « La paix n'est
possible que si le fondamentalisme est dompté par une Religion Unie
qui professe la plénitude de la foi uniquement dans une spiritualité
globale et dans le salut et le bien-être de notre planète. »
Phrase qui prend son sens lorsqu'on entend Madame Hubbard (membre de
l'URI) donner comme critère sûr du fondamentalisme la pratique du
prosélytisme, expression irréfutable de l'intolérance envers la
vérité d'autrui.
-Capucins
de Morgon
Père
Antonio M. Di Monda, O.F.M. Conv. Avec l'Immaculée et le Père
Maximilien Kolbe contre les « ennemis » de Dieu et de
l'Église. Courrier de Rome.