samedi 8 août 2015

Le Québec catholique - 01 - Les saints patrons du Bas-Saint-Laurent

La toponymie des villes et villages de notre province est clairement trempée dans la Foi catholique.

Ce ne sont pas les saints patrons qui manquent à nos bons habitants canadiens-français.

Nous dressons pour vous la liste des saints patrons de la province, classés par régions administratives - cette semaine; le Bas-Saint-Laurent.


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Municipalités locales du Bas-Saint-Laurent  01




Saint Laurent de Rome
Saint Laurent : Laurent de Rome serait né  vers l’an 210 ou 220, en Aragon en Espagne. Il est mort sur un gril, en 258 à Rome.

Esprit-Saint : Le toponyme d'Esprit-Saint est en l'honneur de l'Esprit Saint ou le Saint-Esprit qui est la troisième personne dans la Trinité chrétienne, le souffle de l'Église.

Saint-Adelme : Elle est nommée en l'honneur d'Adelme de Malmesbury, moine bénédictin du VIIIe siècle.
Saint Adelme : 1er évêque de Schirburn, mort en l’an 709.

Saint-Alexandre-de-Kamouraska : Saint-Alexandre-de-Kamouraska est nommée en l'honneur de l'évêque Alexandre-Antonin Taché qui est né dans la paroisse voisine de Saint-Patrice-de-la-Rivière-du-Loup. Le toponyme rend également hommage à Alexandre Thériault, un des pionniers de la municipalité. Lors de sa création en 1855, la municipalité de paroisse reprend le nom de la paroisse de Saint-Alexandre. Le nom est changé en Saint-Alexandre-de-Kamouraska en 1997 alors que le statut est changé en municipalité.
Saint Alexandre : Il y a 46 Saints Alexandre, dont quelques évêques et presque tout des martyrs.


Saint-Alexandre-des-Lacs : La municipalité a été baptisée en 1924 en l'honneur de l'abbé Alexandre Bouillon, natif de Saint-Anaclet-de-Lessard et fondateur de quelques paroisses dans la vallée de la Matapédia, de même qu'en souvenir d'Alexandre Courchesne, père de monseigneur Georges-Alexandre Courchesne, évêque de Rimouski. L'abbé Alexandre Bouillon fut notamment le fondateur de la paroisse voisine de Lac-au-Saumon en 1906. L'ajout « des-Lacs » à la fin du toponyme de la paroisse, Saint-Alexandre, est pour différencier la municipalité des autres municipalités du même nom et est attribuable à la présence des nombreux petits lacs qui parsèment son territoire.
Saint Alexandre : Il y a 46 Saints Alexandre, dont quelques évêques et presque tout des martyrs.


Saint André (Apôtre)
Saint-Anaclet-de-Lessard : Saint-Anaclet-de-Lessard est une municipalité de paroisse et elle est nommée en l'honneur du pape Anaclet Ier.
Saint Anaclet : Pape, martyr, 1er siècle.

Saint-André : Apôtre du 1er siècle. Est l’un des douze apôtres de Jésus.
Saint André : Apôtre du 1er siècle. Il y a; théatin, jésuite, martyrs et évêque de Cortyne. Les Saints André, sont 50 de ce nom, la plupart des martyrs.

Saint-Antonin : Saint-Antonin est nommée en l'honneur de l'abbé Louis-Antonin ou Antoine Proulx (1810-1896), curé de Fraserville (Rivière-du-Loup), premier desservant  la paroisse.
se de 1840 à 1854.
Saint Antonin : Évêque, 1389-1450.

Saint-Arsène : L'appellation retenue rend hommage à l'abbé Joseph-Arsène Mayrand (°1811 - +1895). On désirait également célébrer les vertus de son saint patron, Arsène de Scété, diacre et anachorète du IVe ou du Ve siècle.
Saint Arsène : Archevèque de Corfou, IX siècle.

Saint-Athanase : Saint-Athanase : Patriarche d’Alexandrie, docteur de l’Église. Sinon, plusieurs Saint Athanase sont évêques, abbés ou martyrs.
Saint Athanase : Patriarche d’Alexandrie, docteur de l’Église qui est mort vers l’an 373. Plusieurs Athanase sont évêques, abbés et martyres.

Saint-Bruno-de-Kamouraska : Le nom de ce canton rappelle celui d'un village d'Angleterre.
Saint Bruno : Fondateur de l’ordre des Charttreux, 1101.

Saint-Charles-Garnier : Ce nom est en l'honneur de saint Charles Garnier, un jésuite qui arriva à Québec en 1636, qui apporta secours aux Hurons et qui finit martyrisé, comme plusieurs de ses compagnons, par les Iroquois. Ce martyr canadien fut canonisé en 1930.
Saint Charles : Archevèques, prêtes, plusieurs Saints de ce nom ont été martyrs.
 
Saint Clément III
Saint-Clément : Le nom municipal, qui reprend celui de la paroisse, rappelle que le 23 novembre 1873, monseigneur Jean Langevin, premier évêque de Rimouski, ordonnait par décret la construction d'une église à cet endroit. Or, ce jour-là on célèbre la fête de Clément Ier, quatrième pape de 88 ou 89 à 97 suivant la tradition.
Saint Clément : Troisième pape après Saint Pierre, mort  vers l’an 1000. Il y a 9 Saints et bienheureux Clément qui sont martyrs et apôtres.

Saint-Cléophas : Le nom retenu pour la paroisse, repris lors de l'érection municipale en 1921, souligne le travail de l'abbé Joseph-Cléophas Saindon (1866-1941), premier curé de la paroisse voisine de Saint-Nom-de-Marie-de-Sayabec (1896-1941), desservant de la paroisse à compter de 1918. Elle est aussi nommée en l'honneur de saint Cléophas qui est un disciple du Christ.
Saint Cléophas : Disciple de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Saint Cyprien de Carthage
Saint-Cyprien : La dénomination de Saint-Cyprien provient d'un des prénoms de l'abbé Joseph-Eustache-Cyprien Gagné (1835-1906), curé de Saint-Paul-de-la-Croix (1873-1880). Il a desservi la mission de Saint-Cyprien en 1877 et 1878 et a eu l'honneur de célébrer la première messe. Le nom fait aussi référence à Cyprien de Carthage, Père et docteur de l'Église.
Saint Cyprien : Évêque et martyr, mort vers l’an 258. Il y a 8 Saint-Cyprien qui ont été évêques et martyrs.

Saint-Damase : Le nom de l'abbé Damase Morisset, curé fondateur de la paroisse, est à l'origine du nom de celle-ci. Saint Damase est le nom du pape Damase Ier. La municipalité partageant son nom avec Saint-Damase dans Les Maskoutains, elle est souvent appelée Saint-Damase-de-Matapédia afin de la différencier. L'endroit a d'abord été appelé colonie de MacNider après la fondation de Baie-des-Sables en 1869 reprenant ainsi le nom du canton de MacNider dans lequel il est situé, nommé en l'honneur du nom d'une famille propriétaire de la seigneurie de Mitis. Lorsque la mission catholique fut fondée en 1874, l'endroit adopta son nom actuel de Saint-Damase. Ce nom fut officialisé en 1884 avec l'érection canonique de la paroisse.
Saint Damasse : Pape de l’an 384, d’origine espagnole, mais attaché à l’Église Saint-Laurent.

Saint-Denis : Saint-Denis-De La Bouteillerie doit son nom à la seigneurie Saint-Denis-De La Bouteillerie, qui a été concédée en 1679 à Nicolas Juchereau de Saint-Denis au nom de son fils. La première partie, soit Saint-Denis, serait un hommage à Juchereau de Saint-Denis ou bien à Denis Blanchet, un seigneur antérieur. La municipalité a été créée une première fois sous le nom de Saint-Denis-De La Bouteillerie en 1845. Elle sera recréée en 1855 sous le nom de Saint-Denis-de-Kamouraska, le seconde partie venant du Kamouraska, dans laquelle est située Saint-Denis-De La Bouteillerie. La partie « de-Kamouraska » sera amputée ultérieurement, mais à tort selon l'Institut de la statistique du Québec, qui explique dans un bulletin de 2013 que le nom n'a jamais officiellement été changé pour Saint-Denis.
Saint Denis : Premier évêque de Paris, martyr, IIIe siècle, évêque de Vienne IVe siècle, moine. Il y a 19 Saints-Denis qui sont martyrs.

Saint-Donat : Elle est nommée en souvenir de l'abbé Gabriel Nadeau (1808-1869).
Saint Donat : Évêque de Fiesole, mort vers l’an 875, qui était pèlerin écossais.


Saint Éloi de Noyon
 
Saint-Éloi : Cette appellation honore le seigneur de Trois-Pistoles de 1818 à 1858, Éloi Riou, dont le patron, saint Éloi (641-660), fut évêque de Noyon-Tournai et trésorier du roi Dagobert Ier et a inspiré une chanson fort populaire.
Saint Éloi : L’Évêque est le patron des orfèvres et des forgerons de Noyon, 588-660.

Saint-Elzéar-de-Témiscouata : Le nom de Saint-Elzéar fut d'abord utilisé par la paroisse érigée canoniquement en 1931 et il sera repris plus tard par la municipalité. Ce choix est en l'honneur de l'abbé Elzéar-Joseph Roy qui desservait la mission locale de 1907 à 1911. La municipalité était déjà communément appelée Saint-Elzéar-de-Témiscouata à cette époque.
Saint Elzéare : Époux de la bienheureuse Delphine, 1285-1323.

Saint-Épiphane : C'est en 1894 que la municipalité a officiellement pris le nom de paroisse de Saint-Épiphane. Cette dénomination souligne l'apport d'un bienfaiteur de la fabrique, l'abbé Épiphane Lapointe (1822-1862).
Saint Épiphane : Il y a 7 Saints de ce nom, qui sont évêques et martyrs.

Saint-Eugène-de-Ladrière : La municipalité est nommée en l'honneur des abbés Eugène-Elzéar Pelletier et Augustin Ladrière.
Saint Eugène : Premier Pape vers l’an 675. Eugène III, moine de Clairvaux, puis papa vers l’an 1158. Il y a 22 Saints- Eugène  qui ont été évêques et martyrs.

Saint-Eusèbe : Le territoire de la municipalité est occupé depuis 1880 avec l'arrivée du premier colon, Eusèbe Sénéchal, dont le prénom a été retenu pour identifier aussi bien la paroisse érigée canoniquement en 1906 et civilement en 1917.
Saint Eusèbe : Pape, mort vers l’an 309. Évêque de Verceil vers l’an 370. Il y a 23 Saints Eusèbe qui ont été Évêques, Abbés, Anachorètes et Martyrs.

Saint-Fabien : La Municipalité de paroisse de Saint-Fabien est nommée en l'honneur du Pape Fabien2. Le gentilé officiel de la paroisse, Fabiennois et Fabiennoises, a été adopté le 7 avril 1986.
Saint Fabien : Pape et, martyr, mort vers l’an 250.

Saint-François-Xavier-de-Viger : Le nom municipal rend hommage à l'abbé François-Xavier Guay, né en 1834, premier desservant de la paroisse, de 1869 à 1872, et curé de Saint-Épiphane, de 1874 à 1876. L'appellation tant paroissiale que municipale évoque également Denis-Benjamin Viger (1774-1861). Saint-François-Xavier-de-Viger se situe en partie dans le canton de Viger, proclamé en 1861.
Saint François :
Fondateur des ordres franciscains, mort vers l’an 1226. Sinon, des Saint-François qui sont ; Apôtre, franciscain, barnabite, évêques. Soixante-huit saints et bienheureux François au martyrologe.

Saint-Gabriel-de-Rimouski : Le nom de « Gabriel » est en l'honneur de l'abbé Gabriel Nadeau (1808-1869) qui fut le premier desservant et le premier curé de la paroisse de Sainte-Luce. Malgré le changement de nom en 1998, les habitants de la région continuent d'appeler la municipalité simplement Saint-Gabriel.
Saint Gabriel : Archange, qui appartient aux plus hautes hiérarchies des esprits célestes, son nom signifie force de Dieu. Sinon, un Saint-Gabriel qui est religieux passionniste, un autre jésuite, martyr et un bienheureux Évêque des missions étrangères et martyr de 1750-1815.

Saint Gabriel Lalemant
Saint-Gabriel-Lalemant : Elle est nommée en l'honneur de Gabriel Lalemant, missionnaire jésuite français et un des huit martyrs canadiens. Le nom de la municipalité était auparavant orthographié sous la forme « Saint-Gabriel-Lallemant ».
Saint Gabriel : Archange, qui appartient aux plus hautes hiérarchies des esprits célestes, son nom signifie force de Dieu. Sinon, un Saint-Gabriel qui est religieux passionniste, un autre jésuite, martyr
et un bienheureux Évêque des missions étrangères et martyr de 1750-1815.

Saint-Germain : Ce toponyme vient de l'église de Saint-Germain-des-Prés où le premier évêque de Québec, Monseigneur de Laval, a été consacré1. Ce nom aurait été choisi par le cardinal Louis-Nazaire Bégin.
Saint Germain : Évêque d’Auxerre, 380-448. Un second évêque, de Paris, 496-576. Il y a 14 Saints Germain qui sont au martyrologe.

Saint-Guy : Âge, saint Gui ou Guy, que l'on priait pour être délivré de la danse dite de Saint-Gui ou Saint-Guy, sorte d'épilepsie ou d'agitation nerveuse. Martyrisé en 303, ce fils d'un riche païen de la Sicile aurait échappé à la mort à plusieurs reprises au cours de supplices défiant toute résistance humaine. Ce personnage n'est cependant connu que par la légende. Jadis, on identifiait l'endroit comme la colonie de Bédard-Centre, appellation tirée de celle du canton dans les limites duquel la municipalité a été implantée. La paroisse a été placée sous l'invocation de Saint Guy, pour souligner les débuts de la construction de l'église vers le 15 juin, jour de la fête de ce saint, suivant le calendrier liturgique.
Saint Guy : Gui ou Guy, imploré pour la guérison d’une maladie nerveuse dite danse de la Saint-Guy au IV siècle.

Saint-Honoré-de-Témiscouata : Le village est situé à un mille de la station de Saint-Honoré, sur le parcours du chemin de fer Témiscouata. Le canton d'Armand, érigé le 5 février 1864, a été dénommé en souvenir de Armand Du Plessis, Cardinal de Richelieu, premier ministre de Louis XIII.
Saint Honoré : Évêque d’Amiens, mort vers l’an 600.  Saint Honoré, marchand de bestiaux , à Buzançais, martyr vers l’an 1250.

Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup : L'appellation honore saint Hubert le patron des chasseurs, évêque de Tongres-Maastricht (Belgique), né près de Liège, mort en 727. À l'époque de la colonisation, l'endroit était fortement renommé comme lieu de pêche et de chasse.
Saint Hubert : Évêque de Liège, mort vers l’an 727. Les chasseurs et les veneurs l’ont élu pour patron.

Saint-Jean-de-Cherbourg : Le choix de cette dénomination rend hommage à Saint John Fisher (vers 1469-1535), théologien anglais qui mourut décapité par suite de son opposition au roi Henri VIII qui désirait divorcer d'avec Catherine d'Aragon. Le nom de Cherbourg renvoie à la ville et au port de Cherbourg en Normandie, toponyme anglo-scandinave.
Saint Jean : Apôtre et évangéliste du 1er siècle. Il y a plusieurs saints Jean, des martyrs, évêques, prêtres, procureur du Christ, fondateurs, jésuites, franciscains, abbés, docteurs de l’Église, religieux conventuel, confesseur, frère mineur, ermites, bénédictin, dominicain, chanoine régulier, curé d’Arts et archevêque.
Saint Jean (Apôtre)

Saint-Jean-de-Dieu : Sur le plan paroissial, on établit une communauté qui prend le nom de Saint-Jean-de-Dieu en 1873, par suite de l'érection religieuse et civile qui intervient cette année-là. Par la suite la municipalité de Bégon verra son nom et son statut modifiés en 1947, pour recevoir la même dénomination que la paroisse. Ce nom se veut une célébration des vertus de saint Jean de Dieu (1495-1550), fondateur des Frères Hospitaliers et patron des malades et des hôpitaux.
Saint Jean : Apôtre et évangéliste du 1er siècle. Il y a plusieurs Saints Jean, des martyrs, évêques, prêtres, procureur du Christ, fondateurs, jésuites, franciscains, abbés, docteurs de l’Église, religieux conventuel, confesseur, frère mineur, ermites, bénédictin, dominicain, chanoine régulier, curé d’Arts et archevêque.

Saint-Jean-de-la-Lande : À compter de 1932, le nom de la mission est modifié en Saint-Jean-de-la-Lande, en raison de la canonisation, en 1930, du martyr normand Jean de La Lande qui a vécu de 1620 environ à 1646.
Saint Jean : Apôtre et évangéliste du 1er siècle. Il y a plusieurs Saints Jean, des martyrs, évêques, prêtres, procureur du Christ, fondateurs, jésuites, franciscains, abbés, docteurs de l’Église, religieux conventuel, confesseur, frère mineur, ermites, bénédictin, dominicain, chanoine régulier, curé d’Arts et archevêque.

Saint-Joseph-de-Kamouraska :
Saint Joseph : Époux de la très Sainte et Vierge Marie. Il ya eu des  Saints Joseph; fondateurs, chanoine, franciscain, prêtre, jésuite, évêque. Au total, 43 Saints Joseph sont au martyrologe.

Saint Joseph
 

Saint-Joseph-de-Lepage : Le toponyme de Saint-Joseph-de-Lepage rappelle la seigneurie Lepage-et-Thibierge qui couvrait autrefois le territoire de la municipalité et qui donna aussi son nom au canton de Lepage. Saint Joseph fut l'époux de Marie, la Sainte Vierge, qui enfanta Jésus-Christ. La partie au sud-est du territoire de Saint-Joseph-de-Lepage fut appelée autrefois Village Saint-Joseph.
Saint Joseph : Époux de la très Sainte et Vierge Marie. Il ya eu des  Saints Joseph; fondateurs, chanoine, franciscain, prêtre, jésuite, évêque. Au total, 43 Saints Joseph sont au martyrologe.

Saint-Juste-du-Lac : municipalité a été créée en 1923, sous le nom de Saint-Dominique-du-Lac, avant de recevoir, en 1962, son actuelle dénomination. Cette dénomination marque d'une part la situation géographique des lieux, sur les bords du lac Témiscouata et, d'autre part, rappelle la mémoire de l'abbé Joseph-Juste-Ernest Gagnon (1874-1957), desservant à Saint-Juste-du-Lac (1923).
Saint Juste : Archvêque de Cantorbury  et mort vers l’an 627.

Saint-Léandre : Le toponyme de Saint-Léandre est en l'honneur du premier colon local, Léandre Bernier1. Saint Léandre, ou plutôt Léandre de Séville, était évêque de Séville en Espagne et joua un grand rôle dans la catholicisation de l'Espagne. Les gentilés appelés Léandais et Léandaises. Ce gentilé est attribuable au fait de la prononciation québécoise de Léandre en « Léande ».
Saint Léandre : Évêque de Séville, mort vers l’an 596.

Saint-Léon-le-Grand : Le nom retenu pour la paroisse est Saint-Léon-le-Grand en l'honneur du curé Léon D'Auteuil d'Amqui qui fut le premier desservant de l'endroit. Dans la région, le nom de la municipalité est souvent abrégé simplement en « Saint-Léon ».
Saint Léon : Pape et docteur de l’Église, 406-461. Saint-Léon IX, pape 1022-1054. Il y a 5 Saints Léon pape et 24 évêques religieux martyrs.

Saint-Louis-du-Ha! Ha!: L'hypothèse jugée la plus vraisemblable serait la référence à l'abbé Louis-Nicolas Bernier (1833-1914), curé de Notre-Dame-du-Lac de 1867 à 1871 et de Sainte-Anne-de-la-Pointe-au-Père de 1895 à 1903. Et L'origine du « Ha! Ha! » dans le nom de cette municipalité a fait l'objet de diverses interprétations, dont certaines sont jugées fantaisistes. Parmi les hypothèses, on a avancé qu'il provenait du huron ou montagnais ahaha.
Saint Louis : Louis IX, roi de France, mort vers l’an 1270. Saints Louis ; dominicain, jésuite, fondateurs. Il y a 36 Saints Louis bienheureux au martyrologe. 

Saint-Marc-du-Lac-Long : La municipalité de paroisse homonyme, dont le nom courant est abrégé en Saint-Marc, est créée en 1938. En fixant cette appellation, monseigneur André-Albert Blais désirait célébrer Saint Marc, seul évangéliste qui n'avait pas encore été honoré dans le diocèse.
Saint Marc : Évangéliste, 1er siècle. Il y a 34 Saints et bienheureux Marc sont religieux et martyrs.

Saint-Marcellin : Elle est nommée en l'honneur du Pape Marcellin, soit le 29e pape1 et évêque de Rome du 30 juin 296 à sa mort en martyr le 25 octobre 304.
Saint Marcellin : Pape, martyrs, évêques, fondateur. Il y a 9 Saints Marcellin, évêques et martyrs.

Saint-Mathieu-de-Rioux : La forme figurant à la Gazette officielle, Saint-Matthieu-de-Rioux, comporte l'orthographe usuelle de Matthieu, l'évangéliste dont le patronyme a été retenu parce que la paroisse avait été détachée de celle de Saint-Simon, dédiée à un autre apôtre du Christ. Quant au constituant Rioux ou Riou, il marque l'inclusion de la paroisse dans la seigneurie Nicolas-Rioux qui porte le nom de son premier concessionnaire.
Saint Mathieu : Apôtre et évangéliste, 1er siècle.

Saint-Médard : Elle est nommée en l'honneur de Médard de Noyon, qui est évêque né en 456 à Salency en Picardie et mort le 8 juin 545 à Noyon.
Saint Médard : Évêque de Noyon, 458-545.

Saint-Michel-du-Squatec : Le patronage de saint Michel serait redevable à l'un des pionniers ainsi prénommé. En ce qui concerne le mot Squatec, certaines sources avancent qu'il s'agit d'une modification de la forme esqoateg, d'origine micmaque ou malécite, au sens de la source d'une rivière.
Saint Michel : Archange, prophète, fondateur des Prêtres du Sacré-Cœur de Betharrem , mort vers 1863. Il y a 24 saints et bienheureux Michel qui sont au martyrologe
Saint-Modeste : Tant la paroisse, fondée en 1848, que la municipalité, créée en 1855, doivent leur appellation à monseigneur Modeste Demers (1809-1871), premier évêque du diocèse de l'Île-de-Vancouver. L'abbé Demers avait rempli la fonction de vicaire à Trois-Pistoles de 1836 à 1837.
Saint Modeste : Plusieurs Modeste, saints et saintes, s’inscrivent au calendrier.

Saint-Moïse : La dénomination retenue, également attribuée à la municipalité de paroisse érigée en 1878, rappelle le souvenir de l'abbé Moïse Duguay (1820-1870), archiprêtre du diocèse de Rimouski (1869-1870) et premier curé de Sainte-Flavie (1850-1870) qui est le lieu d'origine de bon nombre des pionniers de la région de La Matapédia et qui fut le premier missionnaire de la colonie naissante de Saint-Moïse.
Saint Moïse : Législateur et prophète de l’Ancien Testament. Il y a 6 Moïse qui sont évêques, ermites et martyrs.
Saint-Narcisse-de-Rimouski : Son nom lui a été attribué en l'honneur de l'abbé Joseph-Narcisse Rioux. Il était curé de la paroisse de Sainte-Blandine à l'époque de la création de Saint-Narcisse et est en fait considéré comme étant le fondateur de la paroisse de Saint-Narcisse.
Saint-Narcisse : Évêque de Jérusalem, mort vers l’an 213.

Saint-Noël : Le nom du village de Saint-Noël est en honneur du martyr canadien Noël Chabanel, (2 février 1613 - 8 décembre 1649) qui était un missionnaire Jésuite à Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons.
Saint Noël : Dérivé du latin natalis dies, jour de naissance, Noël est devenu un prénom en souvenir de la venue au monde de l’Enfant Jésus. Il y a eu des Saints martyrs, à Anger vers l’an 1794 et martyr Canadien au XVIIe siècle.

Saint-Octave-de-Métis : Le toponyme de Saint-Octave-de-Métis est en l'honneur de monseigneur Joseph-Octave Plessis qui fut évêque de Québec de 1806 à 1825. Saint Octave fut un soldat martyrisé à Turin. L'ajout « de-Métis » fait référence à la rivière qui coule à Saint-Octave-de-Métis, mais qui est orthographiée Mitis. Ce terme provient du mot micmac mitisk qui signifie tremble ou bouleau.
Saint Octave : Soldat martyrisé avec d’autres soldats à Turin, IV siècle.

Saint-Onésime-d'Ixworth : Elle est nommée en l'honneur d'Onésime de Byzance, un évêque du Ier siècle.
Saint Onéisme : Disciple de Saint-Paul, mort vers l’an 95.

Saint-Pacôme : Alors, dit Mgr Gazeau, nous allons la mettre sous le patronage de saint Pacôme, ce que tous acceptèrent. La paroisse de Saint-Pacôme compte aujourd'hui parmi les meilleures paroisses agricoles du comté de Kamouraska.
Saint Pacôme : Abbé en Égypte, mort vers l’an 347.

Saint-Pascal : Elle est nommée en l'honneur du seigneur de Kamouraska Pascal Taché (1786-1833)2. L'orthographe d'origine de la municipalité, calquée sur le latin Paschalis, a été attribuée en l'honneur d'Étienne-Paschal Taché (1786-1833), notaire et lieutenant-colonel de milice.
Saint Pascal : 1er, pape, vers 824. Frère mineur, mort vers l’an 1592.

Saint-Paul-de-la-Croix :
Saint Paul : Apôtre martyr, mort vers l’an 67. Un grand nombre de Saints Paul sont inscrits au martyrologe.

Saint-Philippe-de-Néri : Il revient à monseigneur Charles-François Baillargeon, arrivant d'un voyage à Rome, d'avoir choisi ce saint. Philippe Néri,  (1515-1595) jouissait à ce moment-là à Rome d'une grande popularité. Prêtre italien, Philippe Néri fonde l'Oratoire en 1575, qui regroupe des prêtres séculiers vivant en commun pour travailler au salut des âmes.
Saint Philippe : Apôtre, 1er siècle. Il y a aussi, comme Saints Philippe ; servite, archevêque de Bourges, fondateur de l’Oratoire de 1515-1595. Un grand nombre de Saints Philippes sont inscrits au martyrologe.

Saint-Pierre-de-Lamy : Dénomination municipale, dont on a tiré le gentilé Saint-Pierrien, se veut un hommage au premier pionnier, Pierre Ouellet, qui quitte son village de Saint-Cyprien au début du siècle et entreprend le défrichement d'une terre dans le canton de Demers, fort de l'aide de ses douze fils. L'élément Lamy, dont on ignore véritablement l'origine, pourrait peut-être rappeler Étienne Lamy (1845-1919), secrétaire perpétuel de l'Académie française.
Saint-Pierre : Apôtre et martyr, mort à l’an 64.  Il y a au comme Saints Pierre ; franciscain, prête, jésuites, docteurs de l’Église, mariste, martyrs, évêques de Ravenne, cardinal, évêque d’Ostie, prédicateur de la 1ère croisade, fondateur des prêtres du Saint-Sacrement, curé de Mattaincourt, dominicain, chevalier de l’ordre de Saint-Jean, évêque de Metz , fondateur de l’ordre de Merci, évêque de Jaën, doge de Venise, ermite, lazariste. Il y a plus de 170 Saints et bienheureux Pierre qui sont au calendrier de l’Église.

Saint-René-de-Matane : La municipalité de Saint-René-de-Matane est nommée en l'honneur du martyr canadien René Goupil qui fut canonisé en 1930 parce qu'il a sacrifié sa vie pour évangéliser les Amérindiens. L'ajout « Matane » est en référence au comté de Matane dont faisait partie la municipalité et à la rivière Matane.
Saint René : Évêque, martyrs à Laval et mort vers l’an 1794.

Saint-Simon
Saint Simon : Apôtre du 1er siècle. Un grand nombre de Saints Simon sont religieux, martyrs et ermites.

Saint-Tharcisius : Le toponyme de Saint-Tharcisius est en l'honneur d'un martyr, Tarcisius de Rome romain qui préféra être massacré plutôt que de profaner l'eucharistie en 217.
Saint Tharcisius : Martyr à Rome, sur la voie Appienne, IIIe siècle. 

Saint-Ulric : Le toponyme de Saint-Ulric est en l'honneur du juge et homme politique Ulric-Joseph Tessier (1817-1892). Il s'agissait d'un homme important pour la région puisqu'il possédait les seigneuries et il fit don du terrain pour construire l'église et le presbytère à Saint-Ulric.
Saint Ulric : Évêque d’Augsbourg, 890-973.

Saint-Valérien : La paroisse de Saint-Valérien est nommée en l'honneur de Valérien de Rome, un martyr.
Saint Valérien : Évêque de Cimiez,  mort vers l’an 460. Il y a plusieurs Saints Valérien qui sont évêques et martyrs.

Saint-Vianney : Le toponyme Saint-Vianney est une contraction du nom de la paroisse de Saint-Jean-Baptiste-Vianney. Saint Jean-Marie Baptiste Vianney a été canonisé la même année que l'érection canonique que la paroisse de Saint-Vianney en 1925; c'est la raison de l'attribution de ce toponyme à cette paroisse.
Saint Vianney : Nom de famille devenu prénom. Voir Jean-Marie Vianney.

Saint-Zénon-du-Lac-Humqui : En 1911, l'évêque de Rimouski, André-Albert Blais, baptisa la mission Saint-Zénon-du-Lac-Humqui en l'honneur de l'abbé Zénon-Octave Gendron, natif de Saint-Octave-de-Métis, qui fut curé de Saint-Léon-le-Grand et desservant de Lac-Humqui de 1908 à 1918. La fin du nom de la municipalité, « du-Lac-Humqui », a pour but de différencier la municipalité des autres municipalités du même nom comme et est due au fait de la présence du lac Humqui. Saint-Zénon est le tribun de l'armée romaine qui vécut au IIIee siècles et qui est mort en martyr le 9 juillet 298 avec 10 203 de ses soldats.
Saint Zénon : Évêque de Vérone, martyr mort vers l’an 380.

Sainte-Angèle-de-Mérici : Toponyme de Sainte-Angèle-de-Mérici est en l'honneur d'Angèle Drapeau qui fut la seigneuresse de Lepage-et-Thibierge1. La sainte patronne à laquelle le toponyme fait référence est Angèle Merici (1474-1540), une religieuse italienne qui a fondé la congrégation des Ursulines en 1535. Celle-ci fut canonisée en 1907.
Sainte-Angèle : Bienheureuse veuve, tertiaire, 1248-1309. Il ya aussi la fondatrice des Ursulines, morte vers 1640.

Sainte-Anne-de-la-Pocatière :
Sainte-Anne-de-la-Grande-Anse en référence à la grande anse de 14 km dans le fleuve Saint-Laurent à cette hauteur. La municipalité fut aussi connue sous le nom de Sainte-Anne-du-Sud1,2. Les Amérindiens nommaient cet endroit Kamitsitsit ou Kannissigit signifiant « là où il y a beaucoup de castors »1. Le nom actuel est emprunté à la seigneurie de la Pocatière qui s'appelait elle aussi autrefois la seigneurie de la Grande-Anse.
Sainte Anne : Mère de la très Sainte Vierge Marie, 1er siècle. Plusieurs Sainte Anne sont religieuses et martyres.

Sainte-Félicité : Le nom primitif de Pointe-au-Massacre, parfois pluralisé en Pointe-aux-Massacres, a inspiré celui de Sainte-Félicité, car cette riche veuve romaine, martyrisée au IIe siècle, forcée d'assister au massacre de ses sept fils, sous l'empereur Antonin, les encourage à subir les plus cruelles tortures plutôt que de renier le Christ.
Sainte Félicité : Martyre à Carthage, morte vers l’an 203.

Sainte-Flavie : On désigna la paroisse de Sainte-Flavie en l'honneur de la coseigneuresse Flavie Drapeau et à la mémoire de Flavie Domitille, une martyre romaine du Ier siècle.
Sainte Flavie : Une martyre romaine du Ier siècle.

Sainte-Florence : C'est en 1942 que le toponyme a été abrégé à son état actuel de Sainte-Florence2. Sainte Florence est une martyre d'Agde avec Tibère et Modeste. L'appellation « Beaurivage » signifiait seulement la beauté de l'endroit.
Sainte Florence : Vierge, en Poitou et morte vers l’an 360.

Sainte-Françoise : Elle est nommée en l'honneur de Françoise Romaine, qui est une sainte italienne qui fonda une communauté religieuse d'oblates bénédictines.
Sainte Françoise : Duchesse de Bretagne, carmélite, fondatrice des cœurs missionnaires du Sacré-Cœur 1850-1917, et veuve.

Sainte-Hélène : La municipalité, quant à elle créée en 1848, reprenait la dénomination paroissiale retenue pour honorer le souvenir de la fille du seigneur de Kamouraska en 1790, Pascal-Jacques Taché, Hélène. Par le fait même, on rendait hommage à sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin le Grand.
Sainte Hélène : Impératrice, morte vers l’an 329. Il y a 8 Saintes et bienheureuses Hélène qui sont martyres,  religieuses et veuves.

Sainte-Irène : La sainte patronne représentée par le toponyme est Irène de Thessalonique, une vierge martyrisée en 304.
Sainte Irène : Martyrisée pour avoir conservé les copies de l’Évangiles, morte en l’an 304.


Sainte Jeanne d'Arc
Sainte-Jeanne-d'Arc : Le toponyme de Sainte-Jeanne-d'Arc est en l'honneur de Jeanne d'Arc, la
Sainte Jeanne : Patronne de la France, 1412-1431.  Il y a aussi eu ; la fondatrice des Sœurs de Sainte-Anne, veuves, fondatrices de l’ordre de la Visitation, fondatrices des Filles de Notre-Dame, vierge, reine de France, 1464-1505. Saintes Jeannes ; 26 sont saintes et bienheureuses.
pucelle d'Orléans, qui fut canonisée la même année que la fondation de la paroisse de Sainte-Jeanne-d'Arc en 1920. Jeanne d'Arc mena les troupes françaises lors de la guerre de Cent Ans contre les Anglais et les Bourguignons. Elle fut brûlée vive en 1431. Elle est l'une des trois saintes patronnes de la France.

Sainte-Luce : La sainte patronne de la paroisse est Lucie de Syracuse, vierge et martyre dont le nom est illustre dans l'histoire de l'Église sicilienne, était issue d'une noble et très riche famille de Syracuse. Elle a souffert le martyre au début du IVe siècle, lors des persécutions de Dioclétien.
Sainte Lucie : Martyre à Syracuse, IVe siècle.

Sainte-Marguerite-Marie : Le nom de Sainte-Marguerite en l'honneur de Sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), religieuse de la Visitation, qui fut canonisée en 1920. En 1923, l'abbé Jean-Baptiste Beaupré (1896-1977) fit changer le nom en Sainte-Marguerite-Marie.
Sainte Marguerite : Visitandine, fondatrice de la Congrégation des sœurs de Notre-Dame, morte vers l’an 1700. Il y a 21 Saintes et bienheureuses Marguerite.

Sainte-Paule : La mission fondée en 1923 fut nommée Sainte-Paule en l'honneur de Paule de Rome, veuve et disciple de Jérôme de Stridon.
Sainte Paule : Plusieurs Saintes Paule ; veuves, fondatrices des sœurs de la Sainte-Famille et fondatrice des sœurs enseignantes de Sainte-Dorothée.


Sainte Rita
Sainte-Rita : Sainte Rita (1381-1457) est une dame romaine qui, après la mort de son mari et de ses deux fils, entre au couvent des Augustines de Cascia. Elle y mourra après une vie d'austérité, marquée au coin d'une grande souffrance.
Sainte Rita : Veuve, moniale de l’ordre des ermites de Saint-Augustin, morte vers 1457.

Petit-Lac-Sainte-Anne
Sainte Anne : Mère de la très Sainte Vierge Marie, 1er siècle. Plusieurs Sainte Anne sont religieuses et martyres.








Sources
Dictionnaire des Saints, L De Cary, Librairie générale française, 1963
Histoire ecclésiastique, Anc. Lse de Ste Nicole, 1858, p.50
Originis :
www.originis.ca
Wikipedia : www.wikipedia.org