samedi 29 août 2015

Extrait: Conférence - Le féminisme

Premier extrait de la conférence du 28 août sur le féminisme. L'abbé Daniel Couture présente sa conférence.


samedi 22 août 2015

Le Québec catholique - 02 - Les saints patrons du Saguenay-Lac-Saint-Jean

La toponymie des villes et villages de notre province est clairement trempée dans la Foi catholique.

Ce ne sont pas les saints patrons qui manquent à nos bons habitants canadiens-français.

Nous dressons pour vous la liste des saints patrons de la province, classés par régions administratives - cette semaine; le Saguenay-Lac-Saint-Jean.


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Municipalités locales du Saguenay–Lac-Saint-Jean 02

 
 



L'Anse-Saint-Jean : L'Anse Saint-Jean, située sur la rive sud du Saguenay, doit son nom à la rivière Saint-Jean, qui va s'y décharger.
Saint Jean : Apôtre et évangéliste du 1er siècle. Il y a plusieurs Saints Jean, des martyrs, évêques, prêtres, procureur du Christ, fondateurs, jésuites, franciscains, abbés, docteurs de l’Église, religieux conventuel, confesseur, frère mineur, ermites, bénédictin, dominicain, chanoine régulier, curé d’Arts et archevêque.

Saint Ambroise de Milan
Saint-Ambroise : Son nom fait référence à Ambroise de Milan, est évêque de Milan de 374 à 397. Docteur de l'Église, il est l'un des quatre Pères de l'Église d'Occident.
Saint Ambroise : Évêque et docteur de l’Église, 339-397. Il y a plusieurs Ambroise, Saints ou bienheureux sont évêques, abbés ou martyrs.

Saint-André-du-Lac-Saint-Jean : Ce nom souligne le courage et la ténacité de l'un des premiers habitants, André Néron.  Elle ajoute : « Anciennement, les lieux n'étaient connus que sous la dénomination de Saint-André-de-l'Épouvante, blason qui a suscité plusieurs explications plus ou moins convaincantes. »
Saint André : Apôtre du 1er siècle. Il y a; théatin, jésuite, martyrs et évêque de Cortyne. Saints André, sont 50 de ce nom, la plupart des martyrs.


Saint Augustin d'Hippone
Saint-Augustin : Elle est nommée en l'honneur d'Augustin d'Hippone, Père de l'Église. Le nom retenu souligne le dévouement de l'abbé Auguste (Augustin, selon Hormisdas Magnan) Verreault, curé de Saint-Édouard-de-Péribonka (1914-1933).
Saint Augustin : Évêque d’Hippone et docteur de l’Église, évêque de Canterbury. Il y a 16 Saints
Augustin qui sont religieux et martyrs.

Saint-Bruno : La paroisse a été mise sous le patronage de saint Bruno en l'honneur de l'abbé Bruno E. Leclerc, ancien curé.
Saint Bruno : Fondateur de l’ordre des Charttreux, 1101.

Saint-Charles-de-Bourget : Elle est nommée en l'honneur des évêques Charles Borromée, grand artisan italien dans son diocèse de la Réforme catholique voulue par le concile de Trente, il est considéré comme un modèle d'évêque post-tridentin et Ignace Bourget, né à Saint-Joseph-de-la-
Pointe-Lévy,  il est nommé évêque de Montréal en 1840, il démissionne en 1876, Il participe au concile Vatican I de 1870.
Saint Charles : Archevêques, prêtes, plusieurs Saints de ce nom ont été martyrs. 

Saint-David-de-Falardeau : Elle est nommée en l'honneur de l'abbé David Roussel et du peintre Antoine-Sébastien Falardeau, né à Cap-Santé.
Saint David : Roi et prophète de l’Ancien Testament. Un autre Saint David est moine cistercien d’Himmerode, mort vers l’an 1179. Il y a 2 Saints David qui sont martyrs, 1 Saint David qui est abbé et un Saint David qui est ermite.

Saint-Edmond-les-Plaines : Elle est nommée en l'honneur du curé Joseph-Edmond Tremblay et d'Edmond d'Est-Anglie, Martyr (mort le 20 novembre 869) est le dernier roi d'Est-Anglie avant la conquête de ce royaume et il est considéré comme un saint après sa mort.
Saint Edmond : Archevèque de Cantorbury, mort vers l’an 870. Les autres Saints Edmond ; jésuite, martyrs, roi.

Saint-Félicien : Les paroisses de Saint-Félicien et de Saint-Prime sont voisines, c'est pourquoi elles reçurent les noms de deux saints qui furent martyrisés ensemble et mis à mort le même jour. En effet, Prime et Félicien, deux frères, accusés d'être chrétiens, pendant les persécutions de Maximien, eurent la tête tranchée après avoir professé la religion chrétienne et subi un long martyre.
Saint Félicien : Évêque de Foligno et martyrs. Il y a 8 Saints Félicien qui sont martyrs.

Saint-Félix-d'Otis : Le nom Otis provient de l'abbé Lucien Otis (1824-1868).
Saint Félix : Capucin. Il y a 4 Saints Félix qui sont papes et 68 Saints Félix qui sont évêques, moines ou martyrs.

Saint-François-de-Sales : La municipalité est nommée en l'honneur du théologien, prêcheur et évêque savoyard François de Sales. Il est un ecclésiastique savoisien né au château de Sales près de Thorens-Glières. Évêque de Genève en résidence à Annecy, il a été proclamé saint et docteur de l'Église catholique.
Saint François : Fondateur des ordres franciscains, vers l’an 1226. Sinon, des Saint François qui sont ; Apôtre, franciscain, barnabite, évêques. Soixante-huit saints et bienheureux François au martyrologe.

Saint Fulgence de Ruspe
Saint-Fulgence : En adoptant cette appellation, on a voulu évoquer Claudius Fulgentius (467-533), évêque de Ruspe (507), en Afrique du Nord. Il a été canonisé comme saint.
Saint Fulgence : Évêque de Ruspe. Mort en l’an 533.

Saint-Gédéon : Ce hagiotoponyme est inspiré du prénom du second premier ministre de la province de Québec Gédéon Ouimet qui aida les colons à s'installer sur le territoire. Toutefois, elle est érigée canoniquement en 1884 sous le nom officiel de Saint-Antoine-de-Padoue. 
Saint Gédéon : Saint-Gédéon n'est pas un saint mais un thaumaturge (le fait de faire un miracle de guérison.)

Saint-Henri-de-Taillon : La particule Saint-Henri est nommée en l'honneur de l'abbé Henri-Hubert-Marie Cimon La Malbaie, curé de la paroisse de Saint-Joseph d'Alma, de 1882 à 1891, qui dessert en 1888 et 1889 la paroisse naissante. Le saint patron de la municipalité est Henri II du Saint-Empire, dernier souverain ottonien.
Saint Henri : Empereur d’Allemagne, mort vers l’an 1024. Il y a 9 Saints Henry bienheureux qui sont inscrits au martyrologe.

Saint-Honoré : La paroisse fut mise sous le patronage de saint Honoré en l'honneur de M. Honoré Petit, ancien député du comté de Chicoutimi. M. Petit s'intéressa beaucoup à la fondation de la paroisse de Saint-Honoré.
Saint Honoré : Évêque d’Amiens, vers l’an 600.  Saint-Honoré, marchand de bestiaux , à Buzançais, martyr vers l’an 1250.

Saint-Ludger-de-Milot : Né à Sainte-Anne-de-la-Pocatière en 1885, l'abbé Ludger Gauthier desservira la colonie naissante de 1931 à 1933 tout en assurant la fonction de curé de Saint-Augustin. L'inclusion du territoire dans le canton de Milot, proclamé en 1924.
Saint Ludger : Évêque de Munster, mort vers l’an 809.

Saint-Nazaire : L'année où l'évêque du diocèse organise une expédition pour trouver l'emplacement de la future église et le nom de la mission : Saint-Nazaire est alors baptisée en l'honneur de Mgr Louis-Nazaire Bégin.
Saint Nazaire : Soldat et martyr à Rome, sur la Voie Auralienne aux 1ers siècles.

Saint-Prime : Cette municipalité est nommée en l'honneur de saint Prime, martyr et frère de saint Félicien, et de l'abbé Prime Girard.
Saint Prime : Saints Prime et Félicien, deux frères, accusés pendant la persécution de l'empereur Maximien, eurent la tête tranchée après avoir professé la religion catholique et subit un long martyr. Mgr Racine, qui donna ces deux noms, voulut en même temps honorer M. l'abbé Prime Girard, premier desservant de cette paroisse.

Saint-Stanislas : La paroisse se détache en 1931, mais l’érection canonique a lieu le 28 avril 1934 par MGR Charles Lamarche, évêque de Chicoutimi sous le om de St-Stanislas-Kaska en souvenir de la paroisse ou Mgr a été curé avant d’être nommé évêque à Chicoutimi.
Saint Stanislas : Évêque de Cracovie, martyr, 103-1079 et novice jésuite, 1550-1568.


Saint-Thomas-Didyme : Nom de « Saint Thomas » fait référence à mgr Thomas Labrecque archevêque du diocèse de Chicoutimi et le surnom « Didyme » rappelle l'abbé Didyme Tremblay.
Saint Thomas : Apôtre du 1er siècle. Dominicain et docteur de l’Église, mort vers l’an 1274. Il y a des Saints Thomas; archevêque de Cantorburry et martyr, bienheureux franciscain, bienheureux jésuite et martyr, bienheureux frère e la Vie commune, martyr, archevêque de Valence. Un grand nombre de saints et bienheureux Thomas s’inscrivent au martyrologe.


Sainte Monique
Sainte-Hedwidge : Elle est nommée en l'honneur d'Edwige de Silésie.
Sainte Hedwige : Duchesse de Pologne et veuve, morte à l’an 1243. Il ya 2 Saintes Hedwidge qui sont abbesse de Herford et de Mehren.

Sainte-Jeanne-d'Arc : Le nom de sainte Jeanne d'Arc a été donné comme titulaire à la paroisse parce qu'elle a été fondée en l'année de la canonisation de la pucelle d'Orléans.
Sainte Jeanne : Patronne de la France, 1412-1431.  Il y a aussi eu ; la fondatrice des Sœurs de Sainte-Anne, veuves, fondatrices de l’ordre de la Visitation, fondatrices des Filles de Notre-Dame, vierge, reine de France, 1464-1505. Saintes Jeannes ; 26 sont saintes et bienheureuses.

Sainte-Monique : Elle est nommée en l'honneur de Monique, la
Mère d'Augustin d'Hippone. Le nom Honfleur rappelle, quant à lui, la ville française de Honfleur, où Samuel de Champlain part pour venir au Canada.
Sainte Monique : Veuve, mère de Saint Augustin, 332-387.

Sainte Rose de Lima
Sainte-Rose-du-Nord : L'anse, au fond de laquelle est située la
chapelle de Sainte-Rose-de-Lima, est formée d'un côté par une pointe élevée de 400 pieds qui s'avance dans la rivière Saguenay. On raconte que trois sauvagesses, fuyant leur mari, avec lesquels elles s'étaient brouillées, descendirent l'anse située en bas du village pour jeter leur canot à la rivière et se sauver par cette route facile. Les sauvages nommèrent cet endroit «La descente des femmes».
Sainte Rose : Sainte-Rose de Lima, vierge, 1586-1617. Il y a; Sainte Rose, fondatrice des maîtresses pies, morte vers l’an 1728 et Sainte Rose, vierge, 1235-1252.
Sources

Dictionnaire des Saints, L De Cary, Librairie générale française, 1963
Originis :
www.originis.ca
Wikipedia : www.wikipedia.org
Saint-Stanislas: www.st-stanislas.com

samedi 15 août 2015

Voeu de Louis XIII

Le 10 février 1638, le roi Louis XIII dit « le Juste » consacra solennellement sa personne, sa couronne et son royaume à la Très-Sainte Vierge. Il ordonna que soit célébrée en grandes pompes la fête de l'Assomption de Notre-Dame en souvenir de ce vœu. L'importance de la fête du 15 août passa dans le Nouveau monde. En Nouvelle-France, le culte à Notre-Dame de l'Assomption marque les jeunes jours de la colonie. Pour leur part, les Acadiens ont fait de ce jour la fête patronale de leur peuple. L'Etoile des mers, telle que qualifiée dans les litanies de la sainte Vierge, soutint les acadiens au milieu du Grand dérangement.
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Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre.

A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Salut.

Dieu qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l'esprit qu'il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre état, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne, sans y voir autant d'effets merveilleux de sa bonté, que d'accidents qui nous pouvaient perdre.

Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d'en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l'on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l'artifice des hommes et la malice du diable ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables au repos de notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice.

La rébellion de l'hérésie ayant aussi formé un parti dans l'Etat, qui n'avait d'autre but que de partager notre autorité, il s'est servi de nous pour en abattre l'orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques.

Quand nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes, qu'à la vue de toute l'Europe, contre l'espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs états dont ils avaient été dépouillés.

Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne, se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins pour faire voir à toutes les nations que, comme sa providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve et sa puissance le défend.

Tant de grâces si évidentes font que pour n'en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra sans doute de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l'accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du fils de Dieu en notre chair, de nous consacrer à la grandeur de Dieu par son fils rabaissé jusqu'à nous, et à ce fils par sa mère élevée jusqu'à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte-Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n'étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables et c'est chose bien raisonnable qu'ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et de défendre avec tant de soin ce royaume contre l'effort de tous ses ennemis, que, soit qu'il souffre du fléau de la guerre ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés en ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de la cathédrale de Paris avec une image de la Vierge qui tienne dans ses bras celle de son précieux Fils descendu de la Croix , et où nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère comme leur offrant notre couronne et notre sceptre.

Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris et néanmoins lui enjoignons que tous les ans le jour et fête de l'Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand'messe qui se dira en son église cathédrale, et qu'après les vêpres du dit jour, il soit fait une procession en la dite église à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et le corps de ville, avec pareille cérémonie que celle qui s'observe aux processions générales les plus solennelles ; ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales que celles des monastères de la dite ville et faubourg, et en toutes les villes, bourgs et villages du dit diocèse de Paris.

Exhortons pareillement tous les archevêques et évêques de notre royaume et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales et autres églises de leur diocèse ; entendant qu'à la dite cérémonie les cours de Parlement et autres compagnies souveraines et les principaux officiers de la ville y soient présents ; et d'autant qu'il y a plusieurs épiscopales qui ne sont pas dédiées à la Vierge, nous exhortons les dits archevêques et évêques en ce cas de lui dédier la principale chapelle des dites églises pour y être fait la dite cérémonie et d'y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre et d'admonester tous nos peuples d'avoir une dévotion particulière à la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection afin que sous une si puissante patronne notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu'il jouisse largement d'une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement à la dernière fin pour laquelle nous avons été créés ; car tel est notre bon plaisir.


Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l'an de grâce mil six cent trente-huit, et de notre règne le vingt-huit.

mardi 11 août 2015

Attention aux mauvaises quêtes




Les francs-maçons n’ont même plus à financer le libéralisme, les fidèles catholiques cotisent lors des mauvaises quêtes!

Nous avons vu récemment dans notre dossier « Enquête sur le modernisme », comment certains organismes ultra-progressistes siphonnent les fonds de mouvements catholiques pour les redistribuer à des groupes qui militent activement contre les valeurs chrétiennes. Bien souvent, les luttes pour les droits des homosexuels et le planning familial font parti de leur curriculum.

Nous avons démontré que la Fondation Béati et tout ce qui tournait alentour de l’œuvre du grand médiateur jésuite « Eglise/Franc-maçonnerie» des dernières décennies au Canada, le père Iréné Beaubien, était infiltré par les théologiens de la « libération » et que certains groupes en faveur du planning familial étaient financés par ce système.

Il y a un organisme en particulier dont nous n’avons pas encore parlé. Ce dernier traine un scandale sur le financement d’organismes pro-avortement en Amérique du Sud: Développement et Paix encaisse encore des millions de dollars par année grâce, entre autre, aux quêtes des diocèses canadiens.

 
Le « Carême de partage »

Nous avons vu, encore en 2015, une quête de Développement et paix intitulée « Carême de partage », dans beaucoup de diocèses chez nous, au Canada français.

Les fidèles catholiques donnent abondamment, croyant faire la charité, alors ignorent tout de ce scandale qui a secoué Développement et paix au Canada anglais à partir de 2009.

Puisque l’histoire a déjà été rendue publique, dressons un récapitulatif :


2009 -  le groupe pro-vie anglophone Lifesitenews dévoile un scandale de financement de 5 groupes pro-avortement par l’organisme Développement et Paix.
 


2013 - Suite à une campagne des mouvements pro-vie, quelques évêques canadiens prennent position sur les erreurs de Développement et paix, allant jusqu’à suspendre la quête.

L’article de Lifesitenews: https://www.lifesitenews.com/news/canadian-bishop-again-denies-funding-to-development-and-peace-amidst-aborti

 2015 – Les quêtes pour la campagne « Carême de partage » de Développement et paix sont récoltées.

 Les informations financières concernant les quêtes de 2013 sont les plus récentes disponibles; les avertissements de quelques évêques ne les ont pas empêché de siphonner 10,964,389 $ aux diocèses canadiens cette année là – vous avez bien lu, 10 millions de dollars.

Voir le tableau des finances de Développement et paix sur Opencharity


Catholiques, soyez vigilants

Quand un catholique fait l’aumône, c’est pour une cause catholique.

Surveillez le titre des quêtes dans vos bulletins paroissiaux, surveillez particulièrement les quêtes destinées aux organismes communautaires comme Développement et paix.

N’hésitez pas à rappeler à votre prêtre ou à votre évêque que la position de mouvements comme la Fondation Béati, Développement et paix et Justice et foi est plus que jamais contre la morale catholique, donc antichrétienne – la plupart de leurs positions sociales dépassent même celle de la Rome moderniste.

samedi 8 août 2015

Le Québec catholique - 01 - Les saints patrons du Bas-Saint-Laurent

La toponymie des villes et villages de notre province est clairement trempée dans la Foi catholique.

Ce ne sont pas les saints patrons qui manquent à nos bons habitants canadiens-français.

Nous dressons pour vous la liste des saints patrons de la province, classés par régions administratives - cette semaine; le Bas-Saint-Laurent.


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Municipalités locales du Bas-Saint-Laurent  01




Saint Laurent de Rome
Saint Laurent : Laurent de Rome serait né  vers l’an 210 ou 220, en Aragon en Espagne. Il est mort sur un gril, en 258 à Rome.

Esprit-Saint : Le toponyme d'Esprit-Saint est en l'honneur de l'Esprit Saint ou le Saint-Esprit qui est la troisième personne dans la Trinité chrétienne, le souffle de l'Église.

Saint-Adelme : Elle est nommée en l'honneur d'Adelme de Malmesbury, moine bénédictin du VIIIe siècle.
Saint Adelme : 1er évêque de Schirburn, mort en l’an 709.

Saint-Alexandre-de-Kamouraska : Saint-Alexandre-de-Kamouraska est nommée en l'honneur de l'évêque Alexandre-Antonin Taché qui est né dans la paroisse voisine de Saint-Patrice-de-la-Rivière-du-Loup. Le toponyme rend également hommage à Alexandre Thériault, un des pionniers de la municipalité. Lors de sa création en 1855, la municipalité de paroisse reprend le nom de la paroisse de Saint-Alexandre. Le nom est changé en Saint-Alexandre-de-Kamouraska en 1997 alors que le statut est changé en municipalité.
Saint Alexandre : Il y a 46 Saints Alexandre, dont quelques évêques et presque tout des martyrs.


Saint-Alexandre-des-Lacs : La municipalité a été baptisée en 1924 en l'honneur de l'abbé Alexandre Bouillon, natif de Saint-Anaclet-de-Lessard et fondateur de quelques paroisses dans la vallée de la Matapédia, de même qu'en souvenir d'Alexandre Courchesne, père de monseigneur Georges-Alexandre Courchesne, évêque de Rimouski. L'abbé Alexandre Bouillon fut notamment le fondateur de la paroisse voisine de Lac-au-Saumon en 1906. L'ajout « des-Lacs » à la fin du toponyme de la paroisse, Saint-Alexandre, est pour différencier la municipalité des autres municipalités du même nom et est attribuable à la présence des nombreux petits lacs qui parsèment son territoire.
Saint Alexandre : Il y a 46 Saints Alexandre, dont quelques évêques et presque tout des martyrs.


Saint André (Apôtre)
Saint-Anaclet-de-Lessard : Saint-Anaclet-de-Lessard est une municipalité de paroisse et elle est nommée en l'honneur du pape Anaclet Ier.
Saint Anaclet : Pape, martyr, 1er siècle.

Saint-André : Apôtre du 1er siècle. Est l’un des douze apôtres de Jésus.
Saint André : Apôtre du 1er siècle. Il y a; théatin, jésuite, martyrs et évêque de Cortyne. Les Saints André, sont 50 de ce nom, la plupart des martyrs.

Saint-Antonin : Saint-Antonin est nommée en l'honneur de l'abbé Louis-Antonin ou Antoine Proulx (1810-1896), curé de Fraserville (Rivière-du-Loup), premier desservant  la paroisse.
se de 1840 à 1854.
Saint Antonin : Évêque, 1389-1450.

Saint-Arsène : L'appellation retenue rend hommage à l'abbé Joseph-Arsène Mayrand (°1811 - +1895). On désirait également célébrer les vertus de son saint patron, Arsène de Scété, diacre et anachorète du IVe ou du Ve siècle.
Saint Arsène : Archevèque de Corfou, IX siècle.

Saint-Athanase : Saint-Athanase : Patriarche d’Alexandrie, docteur de l’Église. Sinon, plusieurs Saint Athanase sont évêques, abbés ou martyrs.
Saint Athanase : Patriarche d’Alexandrie, docteur de l’Église qui est mort vers l’an 373. Plusieurs Athanase sont évêques, abbés et martyres.

Saint-Bruno-de-Kamouraska : Le nom de ce canton rappelle celui d'un village d'Angleterre.
Saint Bruno : Fondateur de l’ordre des Charttreux, 1101.

Saint-Charles-Garnier : Ce nom est en l'honneur de saint Charles Garnier, un jésuite qui arriva à Québec en 1636, qui apporta secours aux Hurons et qui finit martyrisé, comme plusieurs de ses compagnons, par les Iroquois. Ce martyr canadien fut canonisé en 1930.
Saint Charles : Archevèques, prêtes, plusieurs Saints de ce nom ont été martyrs.
 
Saint Clément III
Saint-Clément : Le nom municipal, qui reprend celui de la paroisse, rappelle que le 23 novembre 1873, monseigneur Jean Langevin, premier évêque de Rimouski, ordonnait par décret la construction d'une église à cet endroit. Or, ce jour-là on célèbre la fête de Clément Ier, quatrième pape de 88 ou 89 à 97 suivant la tradition.
Saint Clément : Troisième pape après Saint Pierre, mort  vers l’an 1000. Il y a 9 Saints et bienheureux Clément qui sont martyrs et apôtres.

Saint-Cléophas : Le nom retenu pour la paroisse, repris lors de l'érection municipale en 1921, souligne le travail de l'abbé Joseph-Cléophas Saindon (1866-1941), premier curé de la paroisse voisine de Saint-Nom-de-Marie-de-Sayabec (1896-1941), desservant de la paroisse à compter de 1918. Elle est aussi nommée en l'honneur de saint Cléophas qui est un disciple du Christ.
Saint Cléophas : Disciple de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Saint Cyprien de Carthage
Saint-Cyprien : La dénomination de Saint-Cyprien provient d'un des prénoms de l'abbé Joseph-Eustache-Cyprien Gagné (1835-1906), curé de Saint-Paul-de-la-Croix (1873-1880). Il a desservi la mission de Saint-Cyprien en 1877 et 1878 et a eu l'honneur de célébrer la première messe. Le nom fait aussi référence à Cyprien de Carthage, Père et docteur de l'Église.
Saint Cyprien : Évêque et martyr, mort vers l’an 258. Il y a 8 Saint-Cyprien qui ont été évêques et martyrs.

Saint-Damase : Le nom de l'abbé Damase Morisset, curé fondateur de la paroisse, est à l'origine du nom de celle-ci. Saint Damase est le nom du pape Damase Ier. La municipalité partageant son nom avec Saint-Damase dans Les Maskoutains, elle est souvent appelée Saint-Damase-de-Matapédia afin de la différencier. L'endroit a d'abord été appelé colonie de MacNider après la fondation de Baie-des-Sables en 1869 reprenant ainsi le nom du canton de MacNider dans lequel il est situé, nommé en l'honneur du nom d'une famille propriétaire de la seigneurie de Mitis. Lorsque la mission catholique fut fondée en 1874, l'endroit adopta son nom actuel de Saint-Damase. Ce nom fut officialisé en 1884 avec l'érection canonique de la paroisse.
Saint Damasse : Pape de l’an 384, d’origine espagnole, mais attaché à l’Église Saint-Laurent.

Saint-Denis : Saint-Denis-De La Bouteillerie doit son nom à la seigneurie Saint-Denis-De La Bouteillerie, qui a été concédée en 1679 à Nicolas Juchereau de Saint-Denis au nom de son fils. La première partie, soit Saint-Denis, serait un hommage à Juchereau de Saint-Denis ou bien à Denis Blanchet, un seigneur antérieur. La municipalité a été créée une première fois sous le nom de Saint-Denis-De La Bouteillerie en 1845. Elle sera recréée en 1855 sous le nom de Saint-Denis-de-Kamouraska, le seconde partie venant du Kamouraska, dans laquelle est située Saint-Denis-De La Bouteillerie. La partie « de-Kamouraska » sera amputée ultérieurement, mais à tort selon l'Institut de la statistique du Québec, qui explique dans un bulletin de 2013 que le nom n'a jamais officiellement été changé pour Saint-Denis.
Saint Denis : Premier évêque de Paris, martyr, IIIe siècle, évêque de Vienne IVe siècle, moine. Il y a 19 Saints-Denis qui sont martyrs.

Saint-Donat : Elle est nommée en souvenir de l'abbé Gabriel Nadeau (1808-1869).
Saint Donat : Évêque de Fiesole, mort vers l’an 875, qui était pèlerin écossais.


Saint Éloi de Noyon
 
Saint-Éloi : Cette appellation honore le seigneur de Trois-Pistoles de 1818 à 1858, Éloi Riou, dont le patron, saint Éloi (641-660), fut évêque de Noyon-Tournai et trésorier du roi Dagobert Ier et a inspiré une chanson fort populaire.
Saint Éloi : L’Évêque est le patron des orfèvres et des forgerons de Noyon, 588-660.

Saint-Elzéar-de-Témiscouata : Le nom de Saint-Elzéar fut d'abord utilisé par la paroisse érigée canoniquement en 1931 et il sera repris plus tard par la municipalité. Ce choix est en l'honneur de l'abbé Elzéar-Joseph Roy qui desservait la mission locale de 1907 à 1911. La municipalité était déjà communément appelée Saint-Elzéar-de-Témiscouata à cette époque.
Saint Elzéare : Époux de la bienheureuse Delphine, 1285-1323.

Saint-Épiphane : C'est en 1894 que la municipalité a officiellement pris le nom de paroisse de Saint-Épiphane. Cette dénomination souligne l'apport d'un bienfaiteur de la fabrique, l'abbé Épiphane Lapointe (1822-1862).
Saint Épiphane : Il y a 7 Saints de ce nom, qui sont évêques et martyrs.

Saint-Eugène-de-Ladrière : La municipalité est nommée en l'honneur des abbés Eugène-Elzéar Pelletier et Augustin Ladrière.
Saint Eugène : Premier Pape vers l’an 675. Eugène III, moine de Clairvaux, puis papa vers l’an 1158. Il y a 22 Saints- Eugène  qui ont été évêques et martyrs.

Saint-Eusèbe : Le territoire de la municipalité est occupé depuis 1880 avec l'arrivée du premier colon, Eusèbe Sénéchal, dont le prénom a été retenu pour identifier aussi bien la paroisse érigée canoniquement en 1906 et civilement en 1917.
Saint Eusèbe : Pape, mort vers l’an 309. Évêque de Verceil vers l’an 370. Il y a 23 Saints Eusèbe qui ont été Évêques, Abbés, Anachorètes et Martyrs.

Saint-Fabien : La Municipalité de paroisse de Saint-Fabien est nommée en l'honneur du Pape Fabien2. Le gentilé officiel de la paroisse, Fabiennois et Fabiennoises, a été adopté le 7 avril 1986.
Saint Fabien : Pape et, martyr, mort vers l’an 250.

Saint-François-Xavier-de-Viger : Le nom municipal rend hommage à l'abbé François-Xavier Guay, né en 1834, premier desservant de la paroisse, de 1869 à 1872, et curé de Saint-Épiphane, de 1874 à 1876. L'appellation tant paroissiale que municipale évoque également Denis-Benjamin Viger (1774-1861). Saint-François-Xavier-de-Viger se situe en partie dans le canton de Viger, proclamé en 1861.
Saint François :
Fondateur des ordres franciscains, mort vers l’an 1226. Sinon, des Saint-François qui sont ; Apôtre, franciscain, barnabite, évêques. Soixante-huit saints et bienheureux François au martyrologe.

Saint-Gabriel-de-Rimouski : Le nom de « Gabriel » est en l'honneur de l'abbé Gabriel Nadeau (1808-1869) qui fut le premier desservant et le premier curé de la paroisse de Sainte-Luce. Malgré le changement de nom en 1998, les habitants de la région continuent d'appeler la municipalité simplement Saint-Gabriel.
Saint Gabriel : Archange, qui appartient aux plus hautes hiérarchies des esprits célestes, son nom signifie force de Dieu. Sinon, un Saint-Gabriel qui est religieux passionniste, un autre jésuite, martyr et un bienheureux Évêque des missions étrangères et martyr de 1750-1815.

Saint Gabriel Lalemant
Saint-Gabriel-Lalemant : Elle est nommée en l'honneur de Gabriel Lalemant, missionnaire jésuite français et un des huit martyrs canadiens. Le nom de la municipalité était auparavant orthographié sous la forme « Saint-Gabriel-Lallemant ».
Saint Gabriel : Archange, qui appartient aux plus hautes hiérarchies des esprits célestes, son nom signifie force de Dieu. Sinon, un Saint-Gabriel qui est religieux passionniste, un autre jésuite, martyr
et un bienheureux Évêque des missions étrangères et martyr de 1750-1815.

Saint-Germain : Ce toponyme vient de l'église de Saint-Germain-des-Prés où le premier évêque de Québec, Monseigneur de Laval, a été consacré1. Ce nom aurait été choisi par le cardinal Louis-Nazaire Bégin.
Saint Germain : Évêque d’Auxerre, 380-448. Un second évêque, de Paris, 496-576. Il y a 14 Saints Germain qui sont au martyrologe.

Saint-Guy : Âge, saint Gui ou Guy, que l'on priait pour être délivré de la danse dite de Saint-Gui ou Saint-Guy, sorte d'épilepsie ou d'agitation nerveuse. Martyrisé en 303, ce fils d'un riche païen de la Sicile aurait échappé à la mort à plusieurs reprises au cours de supplices défiant toute résistance humaine. Ce personnage n'est cependant connu que par la légende. Jadis, on identifiait l'endroit comme la colonie de Bédard-Centre, appellation tirée de celle du canton dans les limites duquel la municipalité a été implantée. La paroisse a été placée sous l'invocation de Saint Guy, pour souligner les débuts de la construction de l'église vers le 15 juin, jour de la fête de ce saint, suivant le calendrier liturgique.
Saint Guy : Gui ou Guy, imploré pour la guérison d’une maladie nerveuse dite danse de la Saint-Guy au IV siècle.

Saint-Honoré-de-Témiscouata : Le village est situé à un mille de la station de Saint-Honoré, sur le parcours du chemin de fer Témiscouata. Le canton d'Armand, érigé le 5 février 1864, a été dénommé en souvenir de Armand Du Plessis, Cardinal de Richelieu, premier ministre de Louis XIII.
Saint Honoré : Évêque d’Amiens, mort vers l’an 600.  Saint Honoré, marchand de bestiaux , à Buzançais, martyr vers l’an 1250.

Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup : L'appellation honore saint Hubert le patron des chasseurs, évêque de Tongres-Maastricht (Belgique), né près de Liège, mort en 727. À l'époque de la colonisation, l'endroit était fortement renommé comme lieu de pêche et de chasse.
Saint Hubert : Évêque de Liège, mort vers l’an 727. Les chasseurs et les veneurs l’ont élu pour patron.

Saint-Jean-de-Cherbourg : Le choix de cette dénomination rend hommage à Saint John Fisher (vers 1469-1535), théologien anglais qui mourut décapité par suite de son opposition au roi Henri VIII qui désirait divorcer d'avec Catherine d'Aragon. Le nom de Cherbourg renvoie à la ville et au port de Cherbourg en Normandie, toponyme anglo-scandinave.
Saint Jean : Apôtre et évangéliste du 1er siècle. Il y a plusieurs saints Jean, des martyrs, évêques, prêtres, procureur du Christ, fondateurs, jésuites, franciscains, abbés, docteurs de l’Église, religieux conventuel, confesseur, frère mineur, ermites, bénédictin, dominicain, chanoine régulier, curé d’Arts et archevêque.
Saint Jean (Apôtre)

Saint-Jean-de-Dieu : Sur le plan paroissial, on établit une communauté qui prend le nom de Saint-Jean-de-Dieu en 1873, par suite de l'érection religieuse et civile qui intervient cette année-là. Par la suite la municipalité de Bégon verra son nom et son statut modifiés en 1947, pour recevoir la même dénomination que la paroisse. Ce nom se veut une célébration des vertus de saint Jean de Dieu (1495-1550), fondateur des Frères Hospitaliers et patron des malades et des hôpitaux.
Saint Jean : Apôtre et évangéliste du 1er siècle. Il y a plusieurs Saints Jean, des martyrs, évêques, prêtres, procureur du Christ, fondateurs, jésuites, franciscains, abbés, docteurs de l’Église, religieux conventuel, confesseur, frère mineur, ermites, bénédictin, dominicain, chanoine régulier, curé d’Arts et archevêque.

Saint-Jean-de-la-Lande : À compter de 1932, le nom de la mission est modifié en Saint-Jean-de-la-Lande, en raison de la canonisation, en 1930, du martyr normand Jean de La Lande qui a vécu de 1620 environ à 1646.
Saint Jean : Apôtre et évangéliste du 1er siècle. Il y a plusieurs Saints Jean, des martyrs, évêques, prêtres, procureur du Christ, fondateurs, jésuites, franciscains, abbés, docteurs de l’Église, religieux conventuel, confesseur, frère mineur, ermites, bénédictin, dominicain, chanoine régulier, curé d’Arts et archevêque.

Saint-Joseph-de-Kamouraska :
Saint Joseph : Époux de la très Sainte et Vierge Marie. Il ya eu des  Saints Joseph; fondateurs, chanoine, franciscain, prêtre, jésuite, évêque. Au total, 43 Saints Joseph sont au martyrologe.

Saint Joseph
 

Saint-Joseph-de-Lepage : Le toponyme de Saint-Joseph-de-Lepage rappelle la seigneurie Lepage-et-Thibierge qui couvrait autrefois le territoire de la municipalité et qui donna aussi son nom au canton de Lepage. Saint Joseph fut l'époux de Marie, la Sainte Vierge, qui enfanta Jésus-Christ. La partie au sud-est du territoire de Saint-Joseph-de-Lepage fut appelée autrefois Village Saint-Joseph.
Saint Joseph : Époux de la très Sainte et Vierge Marie. Il ya eu des  Saints Joseph; fondateurs, chanoine, franciscain, prêtre, jésuite, évêque. Au total, 43 Saints Joseph sont au martyrologe.

Saint-Juste-du-Lac : municipalité a été créée en 1923, sous le nom de Saint-Dominique-du-Lac, avant de recevoir, en 1962, son actuelle dénomination. Cette dénomination marque d'une part la situation géographique des lieux, sur les bords du lac Témiscouata et, d'autre part, rappelle la mémoire de l'abbé Joseph-Juste-Ernest Gagnon (1874-1957), desservant à Saint-Juste-du-Lac (1923).
Saint Juste : Archvêque de Cantorbury  et mort vers l’an 627.

Saint-Léandre : Le toponyme de Saint-Léandre est en l'honneur du premier colon local, Léandre Bernier1. Saint Léandre, ou plutôt Léandre de Séville, était évêque de Séville en Espagne et joua un grand rôle dans la catholicisation de l'Espagne. Les gentilés appelés Léandais et Léandaises. Ce gentilé est attribuable au fait de la prononciation québécoise de Léandre en « Léande ».
Saint Léandre : Évêque de Séville, mort vers l’an 596.

Saint-Léon-le-Grand : Le nom retenu pour la paroisse est Saint-Léon-le-Grand en l'honneur du curé Léon D'Auteuil d'Amqui qui fut le premier desservant de l'endroit. Dans la région, le nom de la municipalité est souvent abrégé simplement en « Saint-Léon ».
Saint Léon : Pape et docteur de l’Église, 406-461. Saint-Léon IX, pape 1022-1054. Il y a 5 Saints Léon pape et 24 évêques religieux martyrs.

Saint-Louis-du-Ha! Ha!: L'hypothèse jugée la plus vraisemblable serait la référence à l'abbé Louis-Nicolas Bernier (1833-1914), curé de Notre-Dame-du-Lac de 1867 à 1871 et de Sainte-Anne-de-la-Pointe-au-Père de 1895 à 1903. Et L'origine du « Ha! Ha! » dans le nom de cette municipalité a fait l'objet de diverses interprétations, dont certaines sont jugées fantaisistes. Parmi les hypothèses, on a avancé qu'il provenait du huron ou montagnais ahaha.
Saint Louis : Louis IX, roi de France, mort vers l’an 1270. Saints Louis ; dominicain, jésuite, fondateurs. Il y a 36 Saints Louis bienheureux au martyrologe. 

Saint-Marc-du-Lac-Long : La municipalité de paroisse homonyme, dont le nom courant est abrégé en Saint-Marc, est créée en 1938. En fixant cette appellation, monseigneur André-Albert Blais désirait célébrer Saint Marc, seul évangéliste qui n'avait pas encore été honoré dans le diocèse.
Saint Marc : Évangéliste, 1er siècle. Il y a 34 Saints et bienheureux Marc sont religieux et martyrs.

Saint-Marcellin : Elle est nommée en l'honneur du Pape Marcellin, soit le 29e pape1 et évêque de Rome du 30 juin 296 à sa mort en martyr le 25 octobre 304.
Saint Marcellin : Pape, martyrs, évêques, fondateur. Il y a 9 Saints Marcellin, évêques et martyrs.

Saint-Mathieu-de-Rioux : La forme figurant à la Gazette officielle, Saint-Matthieu-de-Rioux, comporte l'orthographe usuelle de Matthieu, l'évangéliste dont le patronyme a été retenu parce que la paroisse avait été détachée de celle de Saint-Simon, dédiée à un autre apôtre du Christ. Quant au constituant Rioux ou Riou, il marque l'inclusion de la paroisse dans la seigneurie Nicolas-Rioux qui porte le nom de son premier concessionnaire.
Saint Mathieu : Apôtre et évangéliste, 1er siècle.

Saint-Médard : Elle est nommée en l'honneur de Médard de Noyon, qui est évêque né en 456 à Salency en Picardie et mort le 8 juin 545 à Noyon.
Saint Médard : Évêque de Noyon, 458-545.

Saint-Michel-du-Squatec : Le patronage de saint Michel serait redevable à l'un des pionniers ainsi prénommé. En ce qui concerne le mot Squatec, certaines sources avancent qu'il s'agit d'une modification de la forme esqoateg, d'origine micmaque ou malécite, au sens de la source d'une rivière.
Saint Michel : Archange, prophète, fondateur des Prêtres du Sacré-Cœur de Betharrem , mort vers 1863. Il y a 24 saints et bienheureux Michel qui sont au martyrologe
Saint-Modeste : Tant la paroisse, fondée en 1848, que la municipalité, créée en 1855, doivent leur appellation à monseigneur Modeste Demers (1809-1871), premier évêque du diocèse de l'Île-de-Vancouver. L'abbé Demers avait rempli la fonction de vicaire à Trois-Pistoles de 1836 à 1837.
Saint Modeste : Plusieurs Modeste, saints et saintes, s’inscrivent au calendrier.

Saint-Moïse : La dénomination retenue, également attribuée à la municipalité de paroisse érigée en 1878, rappelle le souvenir de l'abbé Moïse Duguay (1820-1870), archiprêtre du diocèse de Rimouski (1869-1870) et premier curé de Sainte-Flavie (1850-1870) qui est le lieu d'origine de bon nombre des pionniers de la région de La Matapédia et qui fut le premier missionnaire de la colonie naissante de Saint-Moïse.
Saint Moïse : Législateur et prophète de l’Ancien Testament. Il y a 6 Moïse qui sont évêques, ermites et martyrs.
Saint-Narcisse-de-Rimouski : Son nom lui a été attribué en l'honneur de l'abbé Joseph-Narcisse Rioux. Il était curé de la paroisse de Sainte-Blandine à l'époque de la création de Saint-Narcisse et est en fait considéré comme étant le fondateur de la paroisse de Saint-Narcisse.
Saint-Narcisse : Évêque de Jérusalem, mort vers l’an 213.

Saint-Noël : Le nom du village de Saint-Noël est en honneur du martyr canadien Noël Chabanel, (2 février 1613 - 8 décembre 1649) qui était un missionnaire Jésuite à Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons.
Saint Noël : Dérivé du latin natalis dies, jour de naissance, Noël est devenu un prénom en souvenir de la venue au monde de l’Enfant Jésus. Il y a eu des Saints martyrs, à Anger vers l’an 1794 et martyr Canadien au XVIIe siècle.

Saint-Octave-de-Métis : Le toponyme de Saint-Octave-de-Métis est en l'honneur de monseigneur Joseph-Octave Plessis qui fut évêque de Québec de 1806 à 1825. Saint Octave fut un soldat martyrisé à Turin. L'ajout « de-Métis » fait référence à la rivière qui coule à Saint-Octave-de-Métis, mais qui est orthographiée Mitis. Ce terme provient du mot micmac mitisk qui signifie tremble ou bouleau.
Saint Octave : Soldat martyrisé avec d’autres soldats à Turin, IV siècle.

Saint-Onésime-d'Ixworth : Elle est nommée en l'honneur d'Onésime de Byzance, un évêque du Ier siècle.
Saint Onéisme : Disciple de Saint-Paul, mort vers l’an 95.

Saint-Pacôme : Alors, dit Mgr Gazeau, nous allons la mettre sous le patronage de saint Pacôme, ce que tous acceptèrent. La paroisse de Saint-Pacôme compte aujourd'hui parmi les meilleures paroisses agricoles du comté de Kamouraska.
Saint Pacôme : Abbé en Égypte, mort vers l’an 347.

Saint-Pascal : Elle est nommée en l'honneur du seigneur de Kamouraska Pascal Taché (1786-1833)2. L'orthographe d'origine de la municipalité, calquée sur le latin Paschalis, a été attribuée en l'honneur d'Étienne-Paschal Taché (1786-1833), notaire et lieutenant-colonel de milice.
Saint Pascal : 1er, pape, vers 824. Frère mineur, mort vers l’an 1592.

Saint-Paul-de-la-Croix :
Saint Paul : Apôtre martyr, mort vers l’an 67. Un grand nombre de Saints Paul sont inscrits au martyrologe.

Saint-Philippe-de-Néri : Il revient à monseigneur Charles-François Baillargeon, arrivant d'un voyage à Rome, d'avoir choisi ce saint. Philippe Néri,  (1515-1595) jouissait à ce moment-là à Rome d'une grande popularité. Prêtre italien, Philippe Néri fonde l'Oratoire en 1575, qui regroupe des prêtres séculiers vivant en commun pour travailler au salut des âmes.
Saint Philippe : Apôtre, 1er siècle. Il y a aussi, comme Saints Philippe ; servite, archevêque de Bourges, fondateur de l’Oratoire de 1515-1595. Un grand nombre de Saints Philippes sont inscrits au martyrologe.

Saint-Pierre-de-Lamy : Dénomination municipale, dont on a tiré le gentilé Saint-Pierrien, se veut un hommage au premier pionnier, Pierre Ouellet, qui quitte son village de Saint-Cyprien au début du siècle et entreprend le défrichement d'une terre dans le canton de Demers, fort de l'aide de ses douze fils. L'élément Lamy, dont on ignore véritablement l'origine, pourrait peut-être rappeler Étienne Lamy (1845-1919), secrétaire perpétuel de l'Académie française.
Saint-Pierre : Apôtre et martyr, mort à l’an 64.  Il y a au comme Saints Pierre ; franciscain, prête, jésuites, docteurs de l’Église, mariste, martyrs, évêques de Ravenne, cardinal, évêque d’Ostie, prédicateur de la 1ère croisade, fondateur des prêtres du Saint-Sacrement, curé de Mattaincourt, dominicain, chevalier de l’ordre de Saint-Jean, évêque de Metz , fondateur de l’ordre de Merci, évêque de Jaën, doge de Venise, ermite, lazariste. Il y a plus de 170 Saints et bienheureux Pierre qui sont au calendrier de l’Église.

Saint-René-de-Matane : La municipalité de Saint-René-de-Matane est nommée en l'honneur du martyr canadien René Goupil qui fut canonisé en 1930 parce qu'il a sacrifié sa vie pour évangéliser les Amérindiens. L'ajout « Matane » est en référence au comté de Matane dont faisait partie la municipalité et à la rivière Matane.
Saint René : Évêque, martyrs à Laval et mort vers l’an 1794.

Saint-Simon
Saint Simon : Apôtre du 1er siècle. Un grand nombre de Saints Simon sont religieux, martyrs et ermites.

Saint-Tharcisius : Le toponyme de Saint-Tharcisius est en l'honneur d'un martyr, Tarcisius de Rome romain qui préféra être massacré plutôt que de profaner l'eucharistie en 217.
Saint Tharcisius : Martyr à Rome, sur la voie Appienne, IIIe siècle. 

Saint-Ulric : Le toponyme de Saint-Ulric est en l'honneur du juge et homme politique Ulric-Joseph Tessier (1817-1892). Il s'agissait d'un homme important pour la région puisqu'il possédait les seigneuries et il fit don du terrain pour construire l'église et le presbytère à Saint-Ulric.
Saint Ulric : Évêque d’Augsbourg, 890-973.

Saint-Valérien : La paroisse de Saint-Valérien est nommée en l'honneur de Valérien de Rome, un martyr.
Saint Valérien : Évêque de Cimiez,  mort vers l’an 460. Il y a plusieurs Saints Valérien qui sont évêques et martyrs.

Saint-Vianney : Le toponyme Saint-Vianney est une contraction du nom de la paroisse de Saint-Jean-Baptiste-Vianney. Saint Jean-Marie Baptiste Vianney a été canonisé la même année que l'érection canonique que la paroisse de Saint-Vianney en 1925; c'est la raison de l'attribution de ce toponyme à cette paroisse.
Saint Vianney : Nom de famille devenu prénom. Voir Jean-Marie Vianney.

Saint-Zénon-du-Lac-Humqui : En 1911, l'évêque de Rimouski, André-Albert Blais, baptisa la mission Saint-Zénon-du-Lac-Humqui en l'honneur de l'abbé Zénon-Octave Gendron, natif de Saint-Octave-de-Métis, qui fut curé de Saint-Léon-le-Grand et desservant de Lac-Humqui de 1908 à 1918. La fin du nom de la municipalité, « du-Lac-Humqui », a pour but de différencier la municipalité des autres municipalités du même nom comme et est due au fait de la présence du lac Humqui. Saint-Zénon est le tribun de l'armée romaine qui vécut au IIIee siècles et qui est mort en martyr le 9 juillet 298 avec 10 203 de ses soldats.
Saint Zénon : Évêque de Vérone, martyr mort vers l’an 380.

Sainte-Angèle-de-Mérici : Toponyme de Sainte-Angèle-de-Mérici est en l'honneur d'Angèle Drapeau qui fut la seigneuresse de Lepage-et-Thibierge1. La sainte patronne à laquelle le toponyme fait référence est Angèle Merici (1474-1540), une religieuse italienne qui a fondé la congrégation des Ursulines en 1535. Celle-ci fut canonisée en 1907.
Sainte-Angèle : Bienheureuse veuve, tertiaire, 1248-1309. Il ya aussi la fondatrice des Ursulines, morte vers 1640.

Sainte-Anne-de-la-Pocatière :
Sainte-Anne-de-la-Grande-Anse en référence à la grande anse de 14 km dans le fleuve Saint-Laurent à cette hauteur. La municipalité fut aussi connue sous le nom de Sainte-Anne-du-Sud1,2. Les Amérindiens nommaient cet endroit Kamitsitsit ou Kannissigit signifiant « là où il y a beaucoup de castors »1. Le nom actuel est emprunté à la seigneurie de la Pocatière qui s'appelait elle aussi autrefois la seigneurie de la Grande-Anse.
Sainte Anne : Mère de la très Sainte Vierge Marie, 1er siècle. Plusieurs Sainte Anne sont religieuses et martyres.

Sainte-Félicité : Le nom primitif de Pointe-au-Massacre, parfois pluralisé en Pointe-aux-Massacres, a inspiré celui de Sainte-Félicité, car cette riche veuve romaine, martyrisée au IIe siècle, forcée d'assister au massacre de ses sept fils, sous l'empereur Antonin, les encourage à subir les plus cruelles tortures plutôt que de renier le Christ.
Sainte Félicité : Martyre à Carthage, morte vers l’an 203.

Sainte-Flavie : On désigna la paroisse de Sainte-Flavie en l'honneur de la coseigneuresse Flavie Drapeau et à la mémoire de Flavie Domitille, une martyre romaine du Ier siècle.
Sainte Flavie : Une martyre romaine du Ier siècle.

Sainte-Florence : C'est en 1942 que le toponyme a été abrégé à son état actuel de Sainte-Florence2. Sainte Florence est une martyre d'Agde avec Tibère et Modeste. L'appellation « Beaurivage » signifiait seulement la beauté de l'endroit.
Sainte Florence : Vierge, en Poitou et morte vers l’an 360.

Sainte-Françoise : Elle est nommée en l'honneur de Françoise Romaine, qui est une sainte italienne qui fonda une communauté religieuse d'oblates bénédictines.
Sainte Françoise : Duchesse de Bretagne, carmélite, fondatrice des cœurs missionnaires du Sacré-Cœur 1850-1917, et veuve.

Sainte-Hélène : La municipalité, quant à elle créée en 1848, reprenait la dénomination paroissiale retenue pour honorer le souvenir de la fille du seigneur de Kamouraska en 1790, Pascal-Jacques Taché, Hélène. Par le fait même, on rendait hommage à sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin le Grand.
Sainte Hélène : Impératrice, morte vers l’an 329. Il y a 8 Saintes et bienheureuses Hélène qui sont martyres,  religieuses et veuves.

Sainte-Irène : La sainte patronne représentée par le toponyme est Irène de Thessalonique, une vierge martyrisée en 304.
Sainte Irène : Martyrisée pour avoir conservé les copies de l’Évangiles, morte en l’an 304.


Sainte Jeanne d'Arc
Sainte-Jeanne-d'Arc : Le toponyme de Sainte-Jeanne-d'Arc est en l'honneur de Jeanne d'Arc, la
Sainte Jeanne : Patronne de la France, 1412-1431.  Il y a aussi eu ; la fondatrice des Sœurs de Sainte-Anne, veuves, fondatrices de l’ordre de la Visitation, fondatrices des Filles de Notre-Dame, vierge, reine de France, 1464-1505. Saintes Jeannes ; 26 sont saintes et bienheureuses.
pucelle d'Orléans, qui fut canonisée la même année que la fondation de la paroisse de Sainte-Jeanne-d'Arc en 1920. Jeanne d'Arc mena les troupes françaises lors de la guerre de Cent Ans contre les Anglais et les Bourguignons. Elle fut brûlée vive en 1431. Elle est l'une des trois saintes patronnes de la France.

Sainte-Luce : La sainte patronne de la paroisse est Lucie de Syracuse, vierge et martyre dont le nom est illustre dans l'histoire de l'Église sicilienne, était issue d'une noble et très riche famille de Syracuse. Elle a souffert le martyre au début du IVe siècle, lors des persécutions de Dioclétien.
Sainte Lucie : Martyre à Syracuse, IVe siècle.

Sainte-Marguerite-Marie : Le nom de Sainte-Marguerite en l'honneur de Sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), religieuse de la Visitation, qui fut canonisée en 1920. En 1923, l'abbé Jean-Baptiste Beaupré (1896-1977) fit changer le nom en Sainte-Marguerite-Marie.
Sainte Marguerite : Visitandine, fondatrice de la Congrégation des sœurs de Notre-Dame, morte vers l’an 1700. Il y a 21 Saintes et bienheureuses Marguerite.

Sainte-Paule : La mission fondée en 1923 fut nommée Sainte-Paule en l'honneur de Paule de Rome, veuve et disciple de Jérôme de Stridon.
Sainte Paule : Plusieurs Saintes Paule ; veuves, fondatrices des sœurs de la Sainte-Famille et fondatrice des sœurs enseignantes de Sainte-Dorothée.


Sainte Rita
Sainte-Rita : Sainte Rita (1381-1457) est une dame romaine qui, après la mort de son mari et de ses deux fils, entre au couvent des Augustines de Cascia. Elle y mourra après une vie d'austérité, marquée au coin d'une grande souffrance.
Sainte Rita : Veuve, moniale de l’ordre des ermites de Saint-Augustin, morte vers 1457.

Petit-Lac-Sainte-Anne
Sainte Anne : Mère de la très Sainte Vierge Marie, 1er siècle. Plusieurs Sainte Anne sont religieuses et martyres.








Sources
Dictionnaire des Saints, L De Cary, Librairie générale française, 1963
Histoire ecclésiastique, Anc. Lse de Ste Nicole, 1858, p.50
Originis :
www.originis.ca
Wikipedia : www.wikipedia.org


mardi 4 août 2015

Georges-Henri Lévesque - Traître à la patrie et hérétique

"Tout le monde sait dans quel esprit le Père George-Henri Lévesque, dominicain, a organisé la Faculté des Sciences sociales de l'université Laval. Il en a fait un foyer de gauchisme..."

Robert Rumilly - l'Infiltration gauchiste au Canada-Français, 1956



Un lecteur nous partage ici une trouvaille. Le nom du Père Georges-Henri Lévesque est bien connu par ceux qui sont au fait de l'histoire du Québec et de la Révolution tranquille.

Toutefois, ses réelles intentions et les véritables objectifs de la Faculté des Sciences sociales de L'Université Laval n'ont jamais été aussi clairement exposés que dans cette entrevue donné par le dominicain à un contemporain de la Faculté en mai 1996.

Ses affiliations marxistes, son anticléricalisme agressif, ses procès à Rome pour hérésies et ses magouilles en vue de la révolution, le Père Georges-Henri Lévesque nous livre ici tout un témoignage sur ses véritables affiliations.

Bonne lecture.

***

Le père Georges-Henri Lévesque et sa première cohorte à l'Université Laval.

À l’occasion du décès de George-Henri Lévesque le 15 janvier 2000, et dans le but de souligner l’importance que revêt sa pensée pour la société québécoise, nous publions à nouveau l’entrevue qu’il avait accordée à Richard Fortin dans notre édition de mai 1996.


QUAND LA SOCIOLOGIE SERVAIT À QUELQUE CHOSE

ENTREVUE AVEC GEORGES-HENRI LÉVESQUE

Richard FORTIN

Publié dans Aspects sociologiques, vol 8, no 1-2, printemps 2001, pp. 8-14. 2

J'ai compris aux dernières élections provinciales pourquoi je n'aimais pas le fédéralisme. Je me suis dit : « il doit pourtant bien exister quelque part une façon de défendre cette idée qui ne constitue pas une injure à l'intelligence ». Eh bien Aspects sociologiques a rencontré pour vous l'un des rares qui possède encore une opinion cohérente sur le sujet : Le Père Dominicain Georges-Henri Lévesque, fondateur de la faculté de sciences sociales de L'université Laval (à l'intérieur de laquelle vous étudiez actuellement), l'un des pères de la Révolution tranquille et celui qui fut un jour qualifié de prophète par Fernand Dumont :

Richard Fortin - Mon Père, qu'est-ce que vous n'aimez pas dans l'idée d'un Québec souverain?

Georges-Henri Lévesque - C'est l'idée de perdre ce qui nous appartient au Canada. Le Canada appartient aussi à ceux qu’on appelle les Québécois, pas question pour nous de le perdre, on est chez nous. Quand la Nouvelle-France a été créée par les Français, elle s'étendait jusqu'en Louisiane, donc ce pays-là est encore à nous. Parce que ce Canada-là c’est autant le pays des Français que celui des Anglais. On a fait autant pour eux, pour le Canada, qu’eux en ont fait, et on l'a fait bien avant eux.
En 1942 j'ai fait partie de la commission Massé pour l'avancement des arts, des sciences et des lettres au Canada et là, avec mes collègues, je me suis battu pour que Radio-Canada ne soit pas une simple Radio Québec, qu'elle soit d'Halifax à Vancouver. J'ai dit : « si vous voulez l'égalité des deux groupes ethniques, il faut ça ». Je me suis battu, et je l'ai eu. Ils ont créé Radio-Canada et l'Office National du Film suite au rapport de cette commission.

Ce qu’il nous faut c’est un statut particulier et ensuite finis les dix provinces; c’est un monstre! géopolitiquement parlant, avec la petite Ile du Prince-Édouard qui a le même vote que l'Ontario et le Québec. Voyons donc! Il nous faut cinq régions : Les maritimes, incluant Terre-Neuve, le Québec, l'Ontario, les Prairies, et enfin la Colombie-Britannique, une province à part et très américanisée d'ailleurs.

Pierre Elliott Trudeau: copain comme cochon
R.F. - Pensez-vous que c'est encore réaliste de penser comme ça dans la situation actuelle?

G-H.L - Non, il y a tellement de choses établies. Mais c’est à nous de garder le Québec français à l'intérieur du Canada, mais avec un statut particulier, ce qui choque Trudeau. La dernière fois que je l'ai rencontré, il m'a dit : « vous croyez encore à votre maudit statut particulier? ». J'ai dit : « plus que jamais Pierre et tu vas voir que ça s'en vient », pas une séparation mais un statut particulier avec plus de pouvoirs pour le Québec.

R.F. - Mais la clause de société distincte serait-elle suffisante pour vous ?

G-H.L - La société distincte non, mais c'est un commencement. C'est le pouvoir des mots. Les mots ont leur pouvoir dans certains esprits et ces esprits-là se multiplient, se multiplient...

R.F. - Le Canada est donc appelé à changer?

G-H.L - Ça se fait actuellement. Beaucoup de gens m'ont écrit pour me dire : « continuez à prêcher en faveur de ces changements », et parmi eux des Anglais.

R.F. - Comment réagissez-vous devant l'éventualité d'un autre référendum?

G-H.L - Je suis en faveur et j'accepte d'avance le résultat. Je suis un démocrate, mais je ne pense pas que ça aboutisse à la souveraineté même si c’est venu près en octobre dernier.

R.F. - Vous pensez qu'au prochain référendum ça va encore être non?

G-H.L - Je le pense, d'après les gens que je rencontre.

R.F. - Mais beaucoup de gens parlent comme si c'était déjà fait, comme si c'était une question de détails, vous pensez que ce n'est pas vrai?

G-H.L - Ça dépend qui vous rencontrez.

R.F. - Que pensez-vous de la question de la partition?

G-H.L - La partition je trouve que c’est un faux débat. Il ne faut pas du tout, du tout, du tout séparer Montréal du reste du Québec. Si c’est ça qui arrive, Montréal ne veut plus dire grand-chose. Ah non!, gardons le Canada et restons au Canada, mais avec un statut particulier et beaucoup de pouvoirs pour le Québec. L'équivalent du rapport Allaire par exemple.

R.F. - Pour en venir à la question de la création de la faculté des sciences sociales, j'ai l'impression qu'il existait une grande dimension d'apostolat social dans la sociologie telle que vous l'enseigniez à l'époque, dans le sens où vous formiez des gens aussi dans un but d'action apostolique.

G-H.L - Pour l'action sociale!, on formait pour l'action sociale. Je formais mes étudiants pour l'enseignement ou bien pour l'action sociale. Pour l'action apostolique, pas du tout. J'ai fondé une faculté de sciences sociales académique et théorique dès le premier cours. J'ai fondé la faculté pour former des sociologues, des économistes, etc., pour qu'ils puissent enseigner d'abord. La plupart sont devenus sociologues, d'autres sont entrés dans l'action. Je formais des gens capables d'enseigner et d'agir. Où, je ne le savais pas, il fallait commencer par ouvrir des débouchés. Il n’y avait pas de débouchés à ce moment-là pour les sociologues, pour les politicologues encore moins.

R.F. - En créant la faculté vous aviez donc une volonté d'action sociale?
G-H.L - Inévitablement. Quand tu formes des savants... Avant d'agir sur le Québec, il faut le connaître.

R.F. - Vous saviez aussi que la Révolution tranquille s'en venait, c'est aussi en fonction de cela que vous avez créé la faculté pour prévenir les dangers que l'évolution sociale pouvait créer, et former des gens pour réaliser la révolution?

G-H.L - Bien oui, absolument, parce qu’on venait de passer la crise de 29, il y avait du chômage, toute sorte de choses. Oui, ce n’est pas pour rien qu’on m'a appelé le père de la Révolution tranquille, mais je n'étais pas tout seul là dans cette paternité. Je n’ai jamais été en contrôle.
Karl Marx, influence du père Lévesque

R.F. - Mais plusieurs personnes que j'ai interviewées pour ma maîtrise m'ont dit : « j'ai pensé devenir prêtre, mais j'ai choisi la sociologie ». Elles voyaient là une solution de continuité. Ceux qui voulaient faire de l'action sociale pouvaient en faire à travers la sociologie; ils troquaient l'action apostolique pour l'action sociale.


G-H.L - L'action sociale oui! L'abbé Dion par exemple, un de mes premiers élèves, n'a jamais pensé faire de l'action catholique, mais de l'action sociale oui, et c’est pour cela que je l'ai nommé directeur du département de relations industrielles.

R.F. - Mais vous, vous avez fait de l'action catholique durant vos années de formation et d'enseignement?


G-H.L - Je n’ai jamais fait d'action catholique. J'ai écrit sur L'Action Catholique. J'ai fait surtout de l'action sociale.

R.F. - Mais quand vous étudiiez à Lille en France et que vous alliez en Belgique les fins de semaines.


G-H.L - J'allais faire de l'action sociale pas de l'action catholique. J'y allais avec le père Ruthen, un autre dominicain, qui était le secrétaire général du mouvement social Chrétien. J'étudiais la théorie en France, avec de bons sociologues comme le père Delos par exemple, un dominicain qui a eu une grande influence sur moi parce qu'on vivait dans le même couvant, et que c'était mon professeur de sociologie. Mais on faisait de la sociologie; on étudiait Durkheim, Comte, Marx aussi, de la vraie sociologie comme aujourd'hui.

R.F. - Mais existait-il un lien très étroit entre la sociologie d'action sociale telle que vous la conceviez et l'action catholique?


G-H.L - L'Action catholique se situait sur un plan surnaturel, supérieur, tandis que l'action sociale se situe, elle, sur le plan terrestre. Par exemple, la JEC (Jeunesse Étudiante Catholique) n'était pas un mouvement d'action sociale, c'était un mouvement D'Action Catholique. Dans ces mouvements on était dans le domaine religieux, surnaturel; il s'agissait de former des chrétiens, tandis que dans l'action sociale on formait des économistes, des politicologues, des sociologues, etc.

R.F. - Mais la JEC par exemple, c'était de l'action catholique, mais c'était aussi de l'action sociale non?

G-H.L - La JEC agissait dans les écoles pour faire un peu de social, mais c'était surtout des mouvements d'action catholique créés pour maintenir « l'influence » évangélique. Ils voulaient christianiser la classe ouvrière, étudiante, etc. Ce n'est pas l'Église qui a inventé ces mouvements, ce sont des laïcs la plupart du temps. En même temps ils touchaient au social : la première chose à christianiser ce n'était pas tellement les individus, mais la société. C'était des mouvements sociaux pour embrigader la jeunesse, etc.

R.F. - Pourquoi alors avoir baptisé le département de sociologie du nom de « département de sociologie et de morale sociale »?

G-H.L - C'est moi qui ai fait ajouter « de morale sociale ». Pourquoi? Tout simplement pour le faire accepter par le clergé d'alors, pour lui faire avaler, parce qu'il pensait tout de suite que Auguste Comte s'installerait à l'Université Laval.

À un moment donné l'ambassadeur de France m'avait conseillé un nommé Marcel Clément comme sociologue, mais je me suis aperçu qu'il faisait de l'apostolat dans ses cours. J'ai dit : « écoutez; je vous ai demandé d'enseigner la sociologie du travail », il transformait ça en apostolat. Ensuite il a commencé à dire que ses collègues, certains professeurs, qui ne parlaient pas du bon dieu dans leurs cours, n'étaient pas de bons Chrétiens. Il visait Lamontagne, Falardeau. Je me suis dit: «touches pas à ces gars-là toi». Je l'ai fait venir à mon bureau et je lui ai dit: «vous allez cesser de faire de l'apostolat dans vos cours, je vous ai demandé de faire de la sociologie du travail, un point c’est tout et vous m'avez été recommandé par François Perrot », un grand économiste à l'Université de Paris pour lequel j'avais beaucoup d'admiration. « Je vous ai invité pour enseigner et non pas pour faire des sermons », etc. Il est parti en me disant : « vous ne voulez pas que je fasse ce genre de cours? ». J'ai dit « non, je regrette. Si vous ne cessez pas... ». Finalement, il est parti. Je l'ai remercié, la seule fois dans ma vie. Il était en train de démolir la faculté parce que c’était une faculté de sciences sociales et il en faisait une institution d'apostolat. Alors il est parti et ensuite il m'a écrit une lettre me disant que je luttais contre le Saint-Esprit parce que lui était inspiré par le Saint-Esprit. J'avais un gros concurrent n'est-ce pas?! Les sciences sociales ça n'a pas été facile et puis en face il y avait la faculté de droit qui formait des avocats mais des avocats qui, parce qu’avocat, occupaient tous les postes importants dans la société, même ceux qui possédaient un caractère social.

R.F. - Qu'est-ce que L'Église n'aimait pas dans le positivisme?

G-H.L - Si je vous disais que lorsque j'ai fondé la faculté, je suis allé à la bibliothèque générale de l'Université. Tout ce que j'y ai découvert de sociologique et d'économique était dans ce qu'on appelait « l'enfer » (censuré). Je les ai trouvés et je les ai sortis de « l'enfer » des Messieurs du séminaire qui ne savaient pas ce que c'était.
Mgr Courchesne, archevêque de Rimouski
L'un des opposants à l'avant-Révolution.

R.F. - Mais il existait aussi des cours où vous faisiez réfléchir vos étudiants sur l'action sociale?

G-H.L - Mon cours principal était le cours de philosophie économique. J'ai inventé par la suite le cours « morale et technique de l'action ». Je me suis aperçu que les élèves qui nous arrivaient des cours classiques n’étaient pas préparés du tout, du tout, au passage à l'Université. Alors j'ai inventé un cours de morale et technique de l'action de mon propre cru dans lequel j'ai mis pas mal de choses tout simplement pour les initier, à travers les mots techniques de l'action, aux disciplines positives.

R.F. - Alors pourquoi avez-vous créé d'abord des départements ayant un caractère pratique : service social, économique, relations industrielles?

G-H.L - Parce qu'il fallait que je crée quelque chose de pratique parce que tout le monde disait...

R.F. - Pour pouvoir vendre l'idée à l'Église?

G-H.L - À la population, pas à l'Église, à l'Église c’était déjà vendu. À la population parce que les avocats et les politiciens disaient : « c’est une école de rêveurs en chambre, de pelleteux de nuages ». Duplessis disait : « Qui dit social dit socialisme, qui dit socialisme dit communisme : Lévesque est un communiste ». Quand on a fondé le service social, les Dames des bonnes œuvres, qui étaient très bien vues dans la société et qui se dévouaient aux classes pauvres, etc., ont vu tout de suite qu’elles seraient remplacées par des travailleuses sociales. Alors elles ont fait une propagande en disant qu'on était protestant, parce que « social work» c'était protestant. « Sociologie » c'était Auguste Comte et « social work » c'était protestant. J'étais « pogné » avec ça tout le temps et certains Évêques se laissaient impressionner par ça, dont Monseigneur Courchesnec par exemple, un « catholicard », « confessionnaleux » au possible. Quand j'ai écrit mon article sur la non-confessionnalité des coopératives, j'ai frappé dans la chose la plus sûre. La non-confessionnalité des coopératives, pas des syndicats. Les syndicats, ça je savais que ça viendrait à travers mes anciens élèves : ils contrôlaient les syndicats, mais pas au nom de l'Église, ils étaient élus : des gars comme Jean Marchand.
Ensuite j'ai fondé un département de recherches sociales et j'ai fait venir Everett Hughes de l'Université de Chicago pour diriger les enquêtes sociales.

R.F. - Dans L'Action Catholique on faisait aussi des enquêtes sociales très semblables aux monographies que faisaient vos sociologues?

G-H.L - Bien sûr, mais je l'ai fait venir pour diriger les enquêtes sociales, pas du point de vue catholique, mais comme sociologue. Je l'ai fait venir et plus que ça, j'ai tout expliqué au Cardinal Villeneuve...

Hughes avait été le professeur de Falardeau. Quand j'ai décidé de faire de « l'inbreeding », de faire de « l'élevage », comme avec un troupeau de bonne race, j'ai choisi des étudiants que j'ai envoyé à Chicago (Falardeau), Maurice Lamontagne d'économique à Harvard avec Galbraith, etc.


R.F. - Votre insistance sur les recherches monographiques visait donc un but pratique : connaître le Québec pour pouvoir suivre son évolution?

G-H.L - Pour savoir ce que c’était que le Québec, c’est ça oui. Les trois premières années on a organisé, durant l'été, des cours coopératifs parce que j’étais en même temps président du conseil de la coopération du Québec que j'avais fondé parce que j'avais été très impressionné par le mouvement coopératif belge, très impressionné par ses membres. Je suis revenu d'Europe avec deux buts : fonder une faculté de sciences sociales et fonder le conseil de la coopération pour unifier tout le mouvement coopératif. Il existait des mouvements coopératifs. On a fondé le conseil de la coopération avec son siège social à la faculté dans la salle du conseil de l’Université Laval pour commencer. Mais le siège social n'était pas à l'Université.

R.F. - C'était provocateur ça.

Mgr Montini, futur Paul VI
Le protecteur romain du père Lévesque
G-H.L - Un peu oui! Ce n’est pas pour rien que j'ai eu trois procès à Rome pour hérésie dont un au Saint-Office (rappelons que le procès de Galilée s'est déroulé au Saint-Office). C'était Ottaviani qui le dirigeait; un « tough ». Monseigneur Montini, future Paul VI était parmi ceux qui me défendaient là-bas.

R.F. - Et le Thomisme là-dedans? Je cite vos mémoires : « Il s'agit d'une véritable sagesse qui s'intéresse surtout à l'idée d'ordre, (...) qui jette un regard sur l'univers et son auteur. Un Dieu tout puissant (...) en qui on ne trouve aucune trace de je ne sais quelle chasse gardée ontologique où l'être humain ferait son petit bonhomme de chemin hors de la portée divine. ». Pour parler entre sociologues de l'objet sociologique, le social, cette vision est très différente d'un objet positiviste, comme si derrière l'objet positif du sociologue il y avait Dieu.

G-H.L - Oui, mais commençons par la position du philosophe : la philosophie c’est une sagesse et Aristote a dit, et St-Thomas l'a répété : « sapiens tises ordinare », l'objet de la sagesse, et de l'action du sage, c'est l'autre. Alors, quel ordre? D'abord celui à faire dans les opérations de notre esprit; le syllogisme, la technique de la simple appréhension en sociologie, tout ça. Ensuite, l'ordre à faire dans sa vie personnelle : la morale, l'ordre et toutes les techniques de formation personnelle. Tout ça se réunit dans la notion d'ordre. Ensuite le sociologue et le philosophe doivent chercher dans la nature l'ordre qu’on y trouve : universel, universel - celui qui l'a créé.

Le Cardinal Ottaviani,  un pourfendeur d'hérésies
R.F. - Mais en tant que sociologue, quand vous conceptualisez le social, voyez-vous derrière la volonté de Dieu, sa présence?

G-H.L - Ah non, pas du tout. La société est une création des Hommes. J'y vois la présence de la liberté humaine, des libertés personnelles qui s'associent et qui créent l'autorité, parce que l'autorité vient de Dieu, mais après la liberté. Ce qui sort des mains du créateur c’est une personne libre et plusieurs personnes libres s'associent, forment une société pour laquelle il faut tout de même qu'il y ait un principe unificateur; c'est l'autorité. Une autorité créée par les libertés. Je ne pense pas à Dieu dans ce temps là. J'y pense dans l'ordre de la création, c’est lui qui nous crée.

R.F. - Mon impression c'est que la création des sciences sociales, de L'Action Catholique et de syndicats catholiques a constitué pour l'Église un moyen de réagir à la baisse de son pouvoir sur la société.

G-H.L - Ce n'est pas L'Église qui a inventé la faculté des sciences sociales à Québec. C'est moi, avec l'appui de l'Université Laval et des Dominicains.

R.F. - L'Église ne vous a pas appuyé?

G-H.L - Le cardinal Villeneuve, archevêque de Québec, oui.

R.F. - Mais l'Église, par exemple, a créé les syndicats catholiques pour éviter qu'ils ne deviennent des syndicats laïcs et à la limite des syndicats communistes.

G-H.L - Un peu oui, un peu, mais l'Église pensait tout simplement à sa mission évangélisatrice. On fondait les syndicats catholiques pour lutter contre les organisations syndicales neutres comme la CTCC.

R.F. - Mais pourquoi l'Église ne voulait-elle pas de syndicats neutres au point qu'elle créait elle-même des syndicats?

G-H.L - Tout simplement pour maintenir son influence chrétienne, qui n'était pas une domination. C'est très nuancé. Je ne pense pas qu'elle ait eu l'idée de contrôler. C'était tout simplement la continuation, dans certains milieux, de sa mission évangélisatrice.
R.F. - Une simple adaptation?

G-H.L - Oui. Mais les syndicats catholiques c’est autre chose. Dans les syndicats catholiques, ce sont les syndicats eux-mêmes qui ont demandé des aumôniers, petit à petit.

R.F. - Diriez-vous alors que l'Église a créé des institutions comme L'Action Catholique et les syndicats catholiques pour préserver certaines valeurs chrétiennes dans la société?

G-H.L - C'est très juste ça. C'est ça oui! C'était la position de l'Église. Et promouvoir les valeurs humaines aussi.

R.F. -Peut-on dire alors que l'Église a créé ces institutions pour essayer de sauvegarder son influence, mais qu'en faisant cela elle s'est tirée dans le pied parce qu'elle a permis l'introduction dans ces institutions de gens qui étaient plus ou moins d'accord avec elle?

G-H.L - Oui, c'est comme tous les gens qu'elle baptise, on ne sait jamais ce qu'ils vont devenir. Ce sont les laïcs qui ont fini par gagner dans ces institutions, parce que les grands de L'Action Catholique ça été Guy Rocher, Jeanne Sauvé, etc. Guy Rocher, que j'ai envoyé étudier à Harvard, était un chef de L'Action Catholique. Un seul de mes professeurs est allé étudier dans une Université catholique, il a fait aussi de l'action catholique.

Jeunes de la Jeunesse étudiante catholique (JEC)
Ce groupe, d'abord catholique, fut infiltré par la gauche et devint
un foyer de propagation du communisme. Plusieurs figures de la
Révolution tranquille proviennent de ses rangs.
R.F. - Mon hypothèse est que si l'Église n'avait pas créé ces institutions, à l'intérieur desquelles le conflit social a pu se faire à une échelle civilisée, ça aurait pu déborder.


G-H.L - Ça aurait pu déborder. C'est parce que dans l'idée qui a créé ces institutions-là, il y avait la solution de libération, ah oui, il y avait ça. Je pense à Guy Rocher, Jeanne Sauvé, ils l'ont prouvé.

R.F. - La Révolution tranquille aurait donc pu ne pas être si tranquille que ça?

G-H.L - Ça n'a pas été tranquille, j'ai eu trois procès à Rome pour hérésie. À mon avis, après coup, le point de départ de la Révolution tranquille ça été la faculté des sciences sociales, quand on a dit : on ne fait pas de l'action catholique, on fonde une faculté de sciences sociales. Le point de départ c'est la faculté parce que l'on parlait de Liberté.

R.F. - Mais y a-t-il eu un risque que la Révolution tranquille soit une révolution violente?

G-H.L - Oui, il y avait un risque, mais c’était un risque calculé. J'étais sûr, moi, que l'affaire de la confessionnalité ça serait une grosse histoire. La confessionnalité des coopératives c’était l'endroit le plus facile à frapper, parce qu'il n'y a tout de même pas de patates ni de pains catholiques. Alors là ça été quelque chose, j'ai eu un procès à Rome pour hérésie : ils m'accusaient d'être positiviste, à cause de l'importance donnée aux sciences positives à la faculté, laïcisant, à cause de ma lutte pour la non-confessionnalité et neutralisant, pour la non-confessionnalité aussi. C’était les trois chefs d'accusation à mon procès à Rome.

R.F. - Comment ça se fait qu'ils ne vous ont pas abattu?

G-H.L - Mon ordre m'appuyait, les laïcs aussi : il existait un mouvement de fond au Québec, et mes anciens élèves. La faculté avait été fondée en 1938, en 1946 déjà mes anciens élèves étaient au gouvernement au moment de cette lutte pour la non-confessionnalité.

R.F. - Diriez-vous que les sciences sociales ont constitué l'organe pensant, conceptualisateur de la Révolution tranquille?

G-H.L - La faculté a été en effet pour beaucoup dans la Révolution tranquille, avec toutes ses notions de culte de la vérité et de la liberté. Ça a contribué beaucoup à la Révolution tranquille. Ce qui a contribué beaucoup aussi ce sont mes articles sur la non-confessionnalité des coopératives. Tout était catholique au Québec : les Dames de Sainte-Anne, etc. Alors quand ils ont vu ça, surtout Monseigneur Courchênes, ils se sont dit : « oh, oh, l'histoire de la confessionnalité, si c’est acceptée, on va avoir de grands problèmes d'Église », parce qu'ils contrôlaient tout à travers la confessionnalité. Alors, après ça, les syndicats catholiques sont devenus de vrais syndicats, laïcs. C’était tous de mes gars qui étaient à la tête de ces syndicats : Jean Marchand, et même le chanoine Pichette, l'aumônier, l'abbé Dion aussi. C’était tous de mes anciens élèves.

R.F. - Peut-on dire alors que les sciences sociales ont constitué l'idéologie de la Révolution tranquille?

G-H.L - Ah oui, ah oui, absolument! Une idéologie humaine, terrestre, pas une idéologie chrétienne. Ah oui, ah ça oui, absolument! Ces étudiants étaient partout. Il y a même eu au Québec sept recteurs d'Université qui ont été formés à la faculté, dont Alphonse Riverain qui a fondé tout le complexe global des Universités du Québec.

R.F. - Tous ces changements sociaux auraient-ils pas pu se faire autrement?

G-H.L - Ils devaient de toute façon être fait par des gens préparés.

R.F. - Mais la sociologie est-elle une vraie science, ou si elle ne fait que se présenter comme telle?

G-H.L - On forme des sociologues pour qu'ils deviennent des penseurs, des professeurs, et pour qu’ils inspirent l'action, qu’ils inspirent des acteurs.

Où s'achèvent les "excès" commis au nom de ces sciences-là
R.F. - N'empêche que dans les années '70, des excès ont été commis au nom de ces sciences-là.

G-H.L - Les sciences pures sont dans l'absolue, mais nous on est dans le relatif; maybe yes, maybe no. Aussitôt que vous tombez dans la morale, je vous donne la définition de St-Thomas d'Aquin : « variabilis veritas contigenio »; la vérité variable des choses de la vie. On n’a pas une certitude métaphysique, mais une certitude morale.

R.F. - Vous avez créé aussi une Université en Afrique, au Rwanda?

G-H.L - Où je suis resté dix ans. C'est l'Université nationale du pays, c'est le cerveau du pays.

R.F. - Que pensez-vous des insinuations qui ont plané à ce sujet; que vous étiez là-bas, qu'il y avait des massacres et que vous le saviez?

G-H.L - J'ai répondu à ça. Je n'avais pas connaissance de ces massacres. Ils ne venaient pas se massacrer devant nous. Je les ai appris comme tout le monde après coup et je suis allé dans les régions touchées pour les aider.

R.F. - Certains journalistes vous reprochaient de ne pas avoir quitté le pays.

G-H.L - Et laisser l’Université. C’est ridicule, parce que l'Université aurait passé entre les mains des massacreurs. Il fallait rester. Et puis je n'avais pas à me mêler de leurs affaires politiques. L’Université reste.

R.F. - Que pensez-vous de la société actuelle?

G-H.L - Je n’ai jamais été un bon prophète. Il faut que les gouvernements aient une politique de l'emploi beaucoup plus efficace. Quand on dit que maintenant l'économie peut croître et le chômage continuer à augmenter; c'est l'âge de la machine. Ça fait longtemps tout de même qu’on voit venir ça, les gouvernements s'en préoccupent plus ou moins.

R.F. - Quel rôle devraient jouer les sociologues aujourd'hui?

G-H.L - II y a beaucoup de gens de la faculté qui sont à la tête de mouvements très importants et qui jouent un rôle, pas en tant que sociologues, mais combien d'hommes d'affaires que je connais assez bien qui ont été formés à la faculté. Il faudrait aussi une bonne association des anciens de la faculté, ces eux qui devraient intervenir.

Richard FORTIN

Troisième cycle,

Sociologie, Université Laval

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Qu’ils soient persuadés que la question sociale et la science sociale ne sont pas nées d’hier ; que de tous temps l’Église et l’État, heureusement concertés, ont suscité dans ce but des organisations fécondes ; que l’Église, qui n’a jamais trahi le bonheur du peuple par des alliances compromettantes, n’a pas à se dégager du passé et qu’il lui suffit de reprendre, avec le concours des vrais ouvriers de la restauration sociale, les organismes brisés par la Révolution et de les adapter, dans le même esprit chrétien qui les a inspirés, au nouveau milieu créé par l’évolution matérielle de la société contemporaine : car les vrais amis du peuple ne sont ni révolutionnaires, ni novateurs, mais traditionalistes.


Pape saint Pie X - Encyclique E Supremi Apostolatus, 4 octobre 1903.