samedi 25 juillet 2015

Hommes établis en Nouvelle-France avant 1760

Dans l’émigration du colon de France vers les rives du Canada, quatre périodes peuvent être distinguées.

La première irait de 1608 à 1633, date où la Compagnie des Cent-Associés, après l’intérim de Kirke et le retour de Champlain, prend effectivement possession de la colonie.
La deuxième finirait en 1663, alors que la Nouvelle-France, passée sous le gouvernement royal par la déchéance des Cent-Associés, reçoit la vigoureuse impulsion du ministère Colbert et bientôt de son auxiliaire, l’intendant Talon.
La troisième période aurait pour limite l’année 1673, celle où Louis XIV, tout entier à la guerre de Hollande que vont suivre les guerres de coalition, interrompt ses secours au Canada.
La quatrième période, celle des émigrations irrégulières et intermittentes, et qui s’achève à la veille de la conquête anglaise.
Partis de France, la plupart des hommes portant ces noms se sont établis en Nouvelle-France avant 1760. Leurs patronymes y sont toujours vivants.




Angoumois                     
Dubois
Dumas

Anjou
Bélanger
Boivin
Cadieux
Chartier
Chauvin
Graveline
Guertin
Langevin
Lorion
Maillet
Martin
Meunier
Noël
Richard
Tessier
Trahan

Aunis
Auclair
Beaudoin
Bédard
Bertrand
Bourdon
Cadieux
Chalifour
Crevier
Cyr
Dandonneau
Duteau
Émard
Godin
Grignon
Lamothe
Massé
Mongeau
Michel
Paradis
Pépin
Perron
Petit
Plante
Raymond
Sicotte
Vézina
Villeneuve

Auvergne
Adam
Alexandre
Aubert
Augé
Beaulne
Bergeron
Bernard
Bertrand
Bessette
Binet
Bisaillon
Bourbon
Bourdeau
Bousquet
Boutin
Brussières
Caron
Chaput
Coulon
Crevier
Desrosiers
Dubois
Dumas
Dupré
Dupuis
Faille
Farant
Forestier
Genest
Germain
Gilbert
Girouard
Labranche
Lacombe
Laforest
Lagarde
Lambert
Lavigne
Leblanc
Lecompte
Leroux
Loubier
Mercier
Moreau
Olivier
Paiement
Plamondon
Poirier
Raymond
Régimbald
Renaud
Rouillard
Sicard
Vincent

Béarn
Lalande

Beauce
Amyot
Millet
Pelletier

Berry
Dubord

Boulogne
Bouchard
Caron
Daoust
Desjardins
Dupont
Fauteux
Fluet
Jolicoeur
Leblanc
Leclerc
Leduc
Lepage
Letellier
Marquette
Spénard

Bourgogne
Aubry
Champagne
Delorme
Deslauriers
Desroches
Duguay
Dumont
Girardeau
Godard
Godin
Lemaire
Marchand
Michaud
Perrot
Petit
Simonet

Bretagne
Adam
Aubert
Aubry
Beaudouin
Beauregard
Bernard
Berthelot
Blais
Blanchard
Boivin
Boisseau
Boisvert
Bouchard
Bourgault
Bouteiller
Brosseau
Brunet
Bureau
Cartier
Chartier
Chauvin
Couturier
Després
Deslauriers
Duchesne
Dubois
Dugué
Durocher
Favreau
Filion
Fleury
Fortin
Gagné
Gareau
Garnier
Gendron
Gervais
Girard
Grenier
Henri
Huet
Jean
Joly
Labbé
Laboissière
Lachapelle
Lafond
Lafleur
Lapierre
Laurent
Lavallée
Laviolette
Leblanc
Leclerc
Lemaître
Leroux
Lorrain
Mallette
Martin
Martineau
Massé
Ménard
Moreau
Morel
Morin
Naud
Normand
Perrier
Poitras
Prévost
Proulx
Prud’homme
Quesnel
Renaud
Richard
Rinfret
Robert
Roger
Rossignol
Roussel
Roy
Ruelland
Sénéchal
Simon
Tanguay
Tessier
Têtu
Viau

Bri
Duval
Morin

Champagne
Aubin
Colette
Desjardins
Godin
Marcoux
Michel
Roy

Guyenne
Casgrain
Chabot
Raby

Ile de France
Auger
Beaudoin
Blain
Bouchard
Ducharme
Fournier
Gaudet
Godefroy
Granger
Hébert
Langlois
Laroche
Latulippe
Laverdure
Lefebvre
Michel
Milot
Petit
Prévost
Prud’homme

Limousin
Vincent

Lionnais
Bertrand
David
Guillot
Larue
Lecompte
Leblanc
Mallette
Mayer
Martin
Panneton
Petit
Roy

Maine
Auger
Baudry
Beauvais
Blois
Bouvier
Chauvin
Foucault
Hurtubise
Labbé
Laforest
Lecompte
Leroux
Milot
Moquin

Nivernais
Benoit
Perreault
Perrot

Normandie
Asselin
Bacon
Béland
Bélanger
Boisseau
Bonhomme
Bourdon
Brassard
Brière
Brunelle
Brunet
Campagnat
Carpentier
Chevalier
Couture
Croteau
Delisle
Demers
Deschamps
Duclos
Faure
Fontaine
Fortin
Fiset
Godbout
Grenier
Groulx
Guèvremont
Hébert
Hus
Jarry
Labrecque
Lamarre
Lamy
Langlois
Larchevêque
Larue
Lauzon
Laviolette
Lebrun
Leclair
Lecompte
Lefèbvre
Lelièvre
Lemoyne
Lessard
Levasseur
Loiselle
Martel
Moissan
Morel
Pelletier
Petit
Picard
Poulin
Primeau
Quevillon
Racine
Rainville
Roussel
Routhier
Saint-Aubin
Sénéchal
Simon
Therrien
Thiboutot
Trépanier
Vaillancourt

Orléanais
Delorimier
Fleury

Perche
Aubin
Baril
Beaulac
Beauvais
Boulard
Bouchard
Boucher
Chatel
Cloutier
Crête
D’Amours
Drouin
Gadois
Gagnon
Giguère
Guimond
Houde
Lambert
Landry
Leduc
Lefebvre
Lefort
Letarte
Maheu
Mercier
Normand
Pelletier
Poisson
Prévost
Provost
Rivard
Roussin
Tavernier
Tremblay
Trudel
Turgeon

Picardie
Belleau
Blanchet
Caron
Choquet
Courtois
Croteau
Daveluy
Desmarais
Dubois
Dubreuil
Duguay
Duplessis
Gauthier
Hébert
Jacques
Joron
Lamothe
Lebrun
Leclerc
Lefebvre
Lesage
Maillet
Ménard
Mousseau
Olivier
Parenteau
Petit
Picard
Poitiers
Poirier
Robert
Séguin
Simon
Tavernier
Vanier

Poitou
Allaire
Bailly
Beaudet
Beaudouin
Cardin
Chabot
Dubois
Dupont
Fleury
Fournier
Gourdeau
Lapointe
Millet
Moreau
Pageau
Papineau
Rondeau

Rousillon
Adam
Larose

Saintonge
Constant
Couture
Léger
Létourneau
Pépin

Touraine
Chouinard
Laframboise
Mousseau
Naud
Roux









Abbé Lionel Groulx, La naissance d’une race, page, 16 et 17, les éditions Thérien Frères, 1938
Nos racines, numéro 1, page 10 et 11,les éditions T.L.M. 1979

mercredi 15 juillet 2015

Vidéo: La Révolution dans l'art


Monsieur l'abbé Olivier Berteaux (FSSPX), invité du Mouvement Tradition Québec, nous entretient sur la "Révolution dans l'art" et répond aux questions (26 juin 2015)

dimanche 12 juillet 2015

Nos lectures : abbé A. Lémann - Les étapes d’une nation qui meurt d’après Isaïe




Dans cet opuscule de 36 pages, l’abbé Augustin Lémann nous livre une courte étude pertinente sur les prophéties de l’Ancien Testament à propos de la destruction du royaume d’Israël suite au siège de Salmanasar, roi d’Assur, en 724 avant Jésus-Christ.

Prenant ses bases dans la prophétie d’Isaïe sur le Jugement de Samarie et du royaume d’Ephraïm (Isaïe Chap. IX, 7 – X, 4) l’abbé Lémann explique que ces 4 strophes définissent très clairement les étapes de la mort d’une nation.

Pour un peuple comme le nôtre, depuis longtemps en danger de mort, l’interprétation catholique de cette ancienne prophétie, accomplie bien avant la venue de Notre-Seigneur-Jésus-Christ, est un enseignement du Saint-Esprit qu’on doit certainement prendre en considération.

L’abbé Lionel Groulx lui aussi nous rappelait les tristes conséquences du mystère d’iniquité qu’est l’apostasie généralisée d’une nation, dans sa conférence « Où allons-nous? » du 26 mars 1953 :

« Au dessus de la tombe d’un peuple ou d’une civilisation disparue, rien ne flotte qu’une incurable mélancolie, la mélancolie de la mort sans résurrection possible. »

Pour en revenir à l’ouvrage de l’abbé Lémann, le prophète Isaïe nous présente donc la mort d’une nation en 4 étapes. Voici un résumé des analyses de l’abbé :

1-      L’exaltation de l’orgueil et la destruction de la force militaire : « Ce que nous avons perdu, c’est peu de chose, et, de nous-mêmes (c'est-à-dire sans Dieu), nous réparerons glorieusement notre échec. »

En refusant de voir la main de Dieu dans les échecs de la nation, par orgueil, un peuple attire sur lui le châtiment de la destruction de ses «forces militaires».

2-      La méconnaissance de la Souveraineté de Dieu et le retranchement du pouvoir : « Loin de s’humilier sous la main du Dieu qui l’a frappé, Israël a ajouté l’impénitence à l’exaltation de l’orgueil, c'est-à-dire la méconnaissance réfléchie, voulue de la Souveraineté de Dieu. [...] explosion d’impureté, explosion de crimes, explosion d’impiété. Voilà ce qu’a produit la méconnaissance de la Souveraineté de Dieu, œuvre des séducteurs! »

Dans cette marche vers le mystère d’iniquité, le châtiment divin retranche la « tête et la queue de la nation ». De manière lente et progressive, ou d’un simple coup de force: plus de chef, plus de roi, et le peuple entier, jusqu’au plus faible de la société, se retrouve à errer sans vrai guide.

3-      L’universalité de l’impiété et le déchainement de la guerre civile : « Il semble que l’on assiste à la naissance de l’impiété, à ses développements, à la consommation de ses ravages [...] C’est dans le bas fond de la société, au milieu d’hommes qui étaient comme les broussailles et le rebut du peuple, qu’elle est d’abord apparue; mais, de ces bas-fonds, elle n’a pas tardé à monter plus haut, et, se glissant comme une flamme, elle a peu à peu gagné tous les rangs, tous les âges, toutes les conditions, jusqu’aux plus nobles et aux plus saintes, jusqu’au sacerdoce lui-même; et maintenant, forces vives de la nation, intelligence, cœur, virilité, traditions et espérances, tout est atteint, tout y passe, tout brûle. »

Pour cette étape, dans la mort du royaume d’Israël, le châtiment correspond à l’explosion d’une guerre civile sanglante entre la tribu d’Ephraïm et celle de Manassé, qui font finalement une trêve pour s’en prendre à la tribu de Juda; trêve de la haine de l’autorité qui met Jérusalem à feu et à sang.

Dieu seul sait combien de peuples ont franchi cette étape  dans l’histoire de l’humanité tant les récits sont nombreux et encore actuels de nos jours.

4-      L’introduction du mal dans les lois et la captivité ou la mort : « L’exaltation de l’orgueil, la méconnaissance de la souveraineté de Dieu, l’universalité même de l’impiété, choses déjà si perverses, ne sont cependant que le mal dans les faits. C’est le mal, sans doute toujours grossissant, mais contenu encore dans la région des faits; tandis que des lois impies, des décrets iniques, c’est le mal qui a franchi les faits et atteint les principes, c’est le mal transporté dans l’essence des choses et cantonné dans les hauteurs! »

C’est ici qu’une nation franchit la dernière étape vers sa destruction totale et sa dispersion. Dans l’Ancien Testament, le royaume d’Israël subit ainsi sa destruction finale par le roi Salmanasar. Les Israélites qui ont survécu aux massacres furent chassés par Dieu de la terre sainte – dispersés sous la captivité de Salmanasar, terrible instrument de Dieu.


Après 245 ans de vie et 9 ans d’agonie est mort le royaume d’Israël…

Et le refrain du prophète qui termine chaque strophe ferme cette fois la terrible prophétie.

Après tout cela, la colère de Dieu n’est point satisfaite,
Et sa main est toujours étendue.

 Ce petit livre est intéressant pour le patriote canadien-français lucide qui voit planer au-dessus de sa nation le danger d’un mort sans résurrection possible, pour reprendre l’abbé Groulx. Le lecteur ne peut s’empêcher de réviser notre histoire nationale. L’exaltation de l’orgueil, serait-ce le patriotisme laïciste et toujours révolté comme ses pères de 1837? Le règne britannique en Amérique du Nord pourrait-il être le retranchement du pouvoir? Le climat actuel de conflits sociaux serait-il le châtiment de Dieu pour notre impiété généralisé? Le mariage gay, l’euthanasie, la charte de la laïcité, etc. correspondent-ils à l’entrée du mal dans nos lois, la dernière des rébellions avant le châtiment suprême?  
 
 
Le livre est disponible ici enformat PDF

 

vendredi 10 juillet 2015

La fournée





«La fournée.» « Quand le four était suffisamment réchauffé, écrit Marius Barbeau, on en raclait la cendre et les tisons vifs. La pâte gonflée presque au point de déborder des casseroles y faisait alors son entrée, à l’aide d’une palette de bois surmontant un long manche. Puis on refermait les petites portes à deux battants, qui servaient à emprisonner la chaleur dans les parois de pierre ou de terre cuite jusqu’à ce que le pain en émergeât jaunissant tout autour et doré sur le faîte.»
 
 
Nos racines, numéro 107, page 2135, les éditions T.L.M. 1981

samedi 4 juillet 2015

Le panthéon maçonnique du Québec contemporain




 
« La franc-maçonnerie, sans qu’on y prît garde, a donc créé autour d’elle une multitude de sociétés dans lesquelles elle répand ses suggestions, de même que le pouvoir occulte les répand chez elle. Ces sociétés sont ses armées en même temps que sa couverture protectrice, de même qu’elle est l’armée et la couverture protectrice du pouvoir occulte. Comment, par ces milliers de sociétés, et par les suggestions incessantes qui leurs sont faites, le pouvoir occulte n’arriverait pas à détruire de fond en comble la façon de penser d’une nation? »


 
Mgr Henri Delassus, La Conjuration antichrétienne

 
 
 Le panthéon maçonnique du Québec contemporain
Petite revue des forces antichrétiennes
 
 
Différentes sociétés, différents champs d’actions

Il est très difficile pour un néophyte de comprendre le comportement des loges maçonniques au Québec simplement en observant leurs activités directes. Une société secrète comme la Grande Loge du Québec est avant tout une façade et un centre de relations (lire collusion) d’hommes d’affaires influents. Les activités publiques des loges se concentrent dans le domaine de la philanthropie.

Par exemple on sait que pour l’année fiscale 2013, la Grande Loge du Québec a émit un total de 122 275$ en dons de charité à plus de 100 organismes de bienfaisances. 


On se rend vite compte que l’image publique de la GLQ est dure à blâmer, et c’est le but de la structure maçonnique: une plaque tournante qui redistribue la subversion et la suggestion aux sociétés humanistes. Cent-vingt-deux-mille  dollars, ça n’apparait pas tout seul – les fonds arrivent d’en haut et la franc-maçonnerie propage, les doctrines subversives suivent le même parcours.

Pour comprendre l’action de la pieuvre antichrétienne à l’ « état pure », il faut donc chercher plus bas : chez les différentes sociétés humanistes et de libres penseurs qui servent les loges.

Pour cela, il ne faut pas oublier également qu’il y a la maçonnerie (loges, grades, rituels, etc.) mais qu’il y a aussi l’esprit maçonnique : n’importe quel individu qui n’est pas franc-maçon peut adopter un comportement maçonnique et répandre la propagande des loges sans le savoir, le système de propagande de la secte fonctionne comme cela, dans le secret, la manipulation et le mensonge.

 
L’armée antichrétienne de la franc-maçonnerie québécoise


Bien tranquille derrière son image de généreuse société philanthropique, la Grande Loge du Québec a rarement attaqué directement l’Eglise catholique au cours de l’histoire. Elle a cependant sollicité différents organismes discrètement dirigés par la secte pour faire sa besogne anticléricale ou pour propager la corruption des mœurs.

Image d'archive de la Grande Loge de Québec
 
Au cours des 20 dernières années, ses forces les plus agressives se sont manifestée sous le couvert d’un humanisme laïciste d’apparence inoffensive, mais dont les faits d’armes contre la morale et la religion de la société canadienne-française  trahissent leur allégeance commune et antichrétienne. Les organismes actifs qui nous serviront d’exemple ici sont la Fondation Humaniste du Québec et le Mouvement Laïque Québécois.

En examinant simplement leurs concepts respectifs de nominations annuelles de personnalités humanistes dans la province de Québec, on découvre immédiatement l’inspiration maçonnique de ces entreprises. Cette remise de prix ressemble surtout à un tableau de chasse où les personnages influents de l’humanisme laïciste sont récompensés pour la propagation des idéaux de "la veuve".

 
La Fondation Humaniste du Québec
 

Ce modèle d’organisme est l’exemple par excellence d’une société d’essence maçonnique qui, sans laisser d’indice sur son appartenance à la secte, travail à en propager l’esprit de manière dissimulée. Sa constitution, sans être agressive, est essentiellement antichrétienne et la courte liste des récipiendaires de son prix humaniste annuel sont des grandes figures de la destruction religieuse et morale des 3 dernières années.


Le MLQ et Alain Simoneau reçoivent le prix Humaniste 2015
2015 - Le prix Humaniste  était remis avec une bourse de 5000$ à Alain Simoneau et au Mouvement Laïque Québecois pour leur victoire en cours suprême contre la Ville de Saguenay dans la cause de  la prière au Conseil de ville.

2014 - Le prix Humaniste était remis avec une bourse de 5000$ à Djemilah Benhabib pour son militantisme en faveur de la laïcité.

2013 - Le prix Humaniste était remis avec une bourse de 5000$ à l’Association Québécoise pour le droit de mourir dans la dignité (AQDMD) pour leur travail (qui aboutissait à une victoire au début 2015 avec le projet de loi fédéral sur la légalisation de l’euthanasie.)

Des grands principes, une belle constitution humaniste sur leur site web, pourtant les idées que la Fondation Humaniste du Québec  propage et les personnes qu’elle récompense sont « de toutes apparences » les œuvres de la secte.

 
Le Mouvement Laïque Québécois

Moins subtil et plus agressif dans son approche, le MLQ feint de s’attaquer à toute la sphère religieuse sans distinction de culte. En regardant son « tableau de chasse », beaucoup plus complet que celui de la Fondation Humaniste du Québec, on retrace en fin de compte tous les revers subis par la religion catholique dans la province dans les dernières décennies – une bonne partie des personnages qui ont pris d’assaut le règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ et les fondements moraux de la société ont reçus un prix de cet organisme.


Le docteur Henry Morgentaler
Leur prix annuel porte le nom d’un franc-maçon qui s’est illustré lors de la Révolution française, Condorcet.

1993 - Le prix Condorcet-Dessaules était décerné à Micheline Trudel, pionnière et militante pour la promotion des cours d’enseignement moral et le soutien aux enfants dispensés d’enseignement catholique   

1994 - Le prix Condorcet-Dessaules était décerné au Dr Henry Morgentaler, pionnier et militant pour le droit des femmes à l’avortement.

1995 - Le prix Condorcet-Dessaules était décerné à la Centrale de l’enseignement du Québec pour sa prise de position en faveur de la laïcisation du système scolaire.

1996 - Le prix Condorcet-Dessaules  était décerné à Louise Laurin, porte-parole de la Coalition pour la déconfessionnalisation du système scolaire.

1997- Le prix Condorcet-Dessaules était décerné de façon posthume à l’Institut Canadien de Montréal, une société d’inspiration maçonnique des années 1800 semblable à celles que nous sommes en train d’étudier.

1998 - Le prix Condorcet-Dessaules était décerné aux signataires du Refus Global.

1999 - Le prix Condorcet-Dessaules était décerné aux Orphelins de Duplessis pour avoir dénoncer l’alliance entre l’Eglise et l’Etat sous le gouvernement de l’Union Nationale.

Ainsi de suite…

Pourquoi les loges risqueraient-elles de retomber sous la vieille étiquette de « société satanique » alors que des mouvements subordonnés, infiltrés par elles, propagent les idées maçonniques suggérées dans le secret des ateliers?

Le MLQ n’est pas ouvertement maçonnique, il distribue pourtant un prix qui porte le nom d’un franc-maçon de 1789 à des personnalités qui s’illustrent par leur œuvre de destruction de la société canadienne-française. C’est bien clair, les organisations comme celle là servent la secte.

 
Dans le domaine antichrétien comme dans tous les domaines révolutionnaires

Nous avons ici deux exemples de sociétés de libres-penseurs aux ordres, consciemment ou inconsciemment, de la franc-maçonnerie. Ces organismes, qui se concentrent sur le travail antichrétien, sont loin d’être les seuls corps de l’armée « profane » de la franc-maçonnerie. La secte a réussis, de manière universelle, un coup de maître pour ce qui est d’étendre son influence.


À l'entrée de chaque grande ville du Québec, les clubs affichent leurs couleurs.
 
- Les clubs comme le Rotary, le Richelieu et le Kiwanis, pour ne nommer que ceux là, reproduisent le modèle maçonnique de rencontres secrètes et de philanthropie subversive. Avec les clubs, la franc-maçonnerie propage ses idées dans les réseaux professionnels d’hommes d’affaires qui financeront les organismes à buts non-lucratifs.

- Les organismes communautaires d’inspiration marxiste, maintenus en vie par les réseaux philanthropiques, sont nourris eux aussi des idéaux maçonniques dans leurs luttes pour la « justice sociale » (lire contre la propriété privée). 

- Si les mouvements humanistes et laïcistes, comme ceux que nous venons de voir, attaquent la chrétienté de front, des organismes comme l’Institut Irénée Beaubien corrompent l’Eglise catholique du Canada de l’intérieur depuis des décennies en favorisant le dialogue avec la franc-maçonnerie et les fausses religions.

- Les organismes qui font la promotion de la libération sexuelle des individus sont aussi à la botte de la secte, par influence directe ou philanthropique.

Comme le remarque Mgr Delassus dans l’extrait que nous avons choisi de présenter en introduction, nous ne pouvons pas démasquer le pouvoir occulte qui finance et anime les loges, nous ne pouvons que très peu découvrir ce qui se passe dans le secret rituel des réunions occultes, mais l’action maçonnique est omniprésente, nous la voyons tous les jours autour de nous.

Chacune des victoires de la secte contre la religion catholique paraissent l’œuvre d’un mouvement ou d’un autre, pourtant un seul et même esprit fomente la destruction de la société catholique canadienne-française. Un esprit qui s’adapte au besoin de la cause, qui injecte son poison à petite dose, par ci et par là, et qui achève de saper les fondements d'une nation pourtant fondée dans le sang de l’Agneau pascal.  

Sources :


Récipiendaires du Prix Condorcet