Traditionnellement, l’Angélus sonne à six heures du matin, à midi et à six heures du soir, indiquant aux travailleur l’heure à laquelle débute et prend fin sa journée de travail ainsi dont il profite pour se restaurer. Au XIX siècle, dans une société qui est à la fois rurale et urbaine, l’Angélus est utile à l’ouvrier comme à l’agriculteur. Seulement, il est plus utile au premier qu’au second car, vulgaire rouage de l’industrie, l’ouvrier est prisonnier d’une tâche ou d’une machine et il risque beaucoup s’il détourne le regard pour voir si le soleil est au zénith ou sur la route de la nuit.
Nos racines, numéro 113, page 2256, les éditions T.L.M. 1981